Historique du nom: Les Bois de
Coquau (1435, Archives nationales, P11-262), Le Bois de Coquiau (1440, Archives nationales, P12-380), Cocqueau (1518, Archives 37, C634), Coquiau
(1523, Archives nationales, P12-6), Coquau (1536, Archives 37, C634), Coqueau (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle
d’Amboise), Cocqueau (1678, Archives 37, C556), Coqueau (1715, Archives d’Amboise), Cocqueuau (1723, Archives d’Amboise), Coqueau (1730, Archives 37, 3B148), Cocqueau (1733, Archives 37, 3B16), Cocqueau (1764, acte Bellin/Amboise), Coqueau (1767, acte Bellin/Amboise), Coqueau ou
Cocquart (XVIIIe siècle, Archives 37, E 31), Cauquiau (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Coquiau (1820, Carte de l'état-major), Coquiau (1824, acte Couïseau/Bléré), Coquiau (1823, 1954, Cadastre), Coquiau (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait du château
d'Amboise. Au début du XVe siècle, il a appartenu à la famille du Puy et, en 1439, à Jean du Puy,
conseiller du roi et maître de la chambre des Comptes. En 1449, ce domaine appartenait à Jehan de Bonigale, en 1518-1543, à Charles de
Bonigale, licencié ès lois; en 1542, à François de Bonigale,
avocat à Tours. En 1666, Pierre Bachelier était dit seigneur en partie du château de Coqueau. En 1678, Michel Salmon, ouvrier en soie, était propriétaire en partie du domaine. En 1756, la famille Bachelier était encore en possession de cette terre.
Le 25 juillet 1773, Charles Drouet-Chalus, négociant, ancien premier échevin de Beaulieu-lès-Loches, y demeurant paroisse Saint-André, affecta hypothécairement Coquiau au profit de Pierre Lefebvre. Dans les années qui suivirent, les enfants de Drouet-Chalus: Louis-Charles, Marie-Dominique, Marie-Scholastique et Marie-Thérèse ont dû vendre Coquiau à Étienne Feuillant qui s'en trouvait propriétaire en l'an III. Le 28 décembre 1794, en l'étude de Me Langlois à Paris, il vendit Coquiau à Jean-Antoine Durieu, propriétaire, et Françoise Perré, sa femme. Ils firent démembrer le domaine en 1824 par leur mandataire Jean-Charle Busson Lagroye, demeurant au Mans. Plusieurs actes furent passés le 23 février 1824 par Me Couïseau à Bléré. L'un des acquéreurs était Jean Robin, charpentier à Saint-Martin-le-Beau.
Le 16 juillet 1826, Clément Collin et son épouse, Madeleine Gaultier, rachetaient, pour 240 francs, le terrain sur lequel se trouvait le château de Coquiau. Leur héritière, Madeleine Collin, femme de François Henry, transmit ce domaine à son fils nommé aussi François Henry qui se maria deux fois. De sa première union avec Sylvine Sellier, il eut un fils, Louis-Saturnin Henry et de la seconde avec Anne Vincendeau, une fille, Clémentine-Françoise, qui se maria avec Louis-Albert Moreau, instituteur à Crotelles. Le 19 août 1903, veuf depuis longtemps par la seconde fois, François Henry fit une donation partage entre eux et Coquiau fut divisé en deux lots. Le premier comprenant les deux tourelles et le grand logis fut attribué à Louis-Saturnin Henry, dont le petit-fils, Henri Gaudron, en avait la propriété en 1979. Son père, Alcide Gaudron, racheta, le 6 février 1926, ce qui avait constitué le second lot attribué à Mme Moreau dont la fille avait hérité en 1923.
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