Epeigné-sur-Dême - Girardet

Historique du nom: Girardet (1461, Archives 37, G46), Le Fief de Girardet (1595, Archives 37, G46), Le fief de Girardot (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Saint-Christophe), Girardet (XVIIIe siècle, Archives 37, E120), Girardet (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Girardet (1803, acte Fauché/Paris), Giraudet (1820, Carte de l'état-major), Girardet (1834, Cadastre B3+C2), Girardet (1842, acte Picard/Chemillé-sur-Dême), Girardet (1845, acte Robin/Tours), Girardet (1861, acte Scoumanne/Tours), Girardet (1933, Cadastre B3), Château Girardet (2013, Carte IGN).
Ce fief, ayant un revenu annuel de 25 livres en 1639, relevait de la baronnie de Villedieu qui dépendait de l'abbaye de Vendôme. En 1461, il appartenait à Jean du Bueil qui rendit hommage le 20 avril. Au XVIIIe siècle, incorporé au domaine des Pins, il était la propriété de la famille Mandat. Il a appartenu à Galliot Mandat qui dut mourir au début de 1755, car l'inventaire de ses biens eut lieu le 17 février. Il laissait trois enfants: Antoine Jean, Jean Marie et Marie Françoise, veuve d'Ambroise Nicolas Fragnier. La propriété semble avoir été indivise entre eux.
En 1792, le commandant de la garde nationale de Paris se nommait Antoine Jean Galliot Mandat. Il devait être l'aîné des trois enfants qui mourut en août 1792. Les héritiers vendirent le domaine devant Me Faugé, notaire à Paris, le 12 mars 1803, à Anne René Leduc qui transmit Girardet à l'un de ses fils, Augustin Nicolas Leclerc. Le 26 février 1814, en l'étude de Me Lefèvre, notaire à Paris, il le vendit à Pierre Pavy. Depuis le 9 septembre 1803, le fermier était le sieur Pichon dont le bail était expiré lors de la vente. Au décès de Pierre Pavy, la succession échut en indivis à plusieurs héritiers qui remirent Girardet en vente le 12 juin 1842. L'un d'eux, Louis Joseph Pavy, le racheta pour 201.600 francs. En 1854, il le transmit à son fils, Charles Joseph Émile, époux de Marie Louise Douineau de Charentais. En 1869, le ménage, qui habitait le château de Claveau à Paulnay (Indre), échangea Girardet pour la ferme de la Percherie à Berthevin (Mayenne), avec une soulte de 150.000 francs à M. et Mme Poulain. Henri Pierre Poulain mourut à Girardet le 15 juillet 1873 n'ayant eu qu'un fils décédé pendant sa minorité. Aussi Mme Poulain, née Élise Leroy, restée en indivis avec Pascal Justin Poulain, prêtre au Mans, dut racheter la propriété le 26 septembre 1874. Une nouvelle vente la fit passer, en 1878, à la famille Desportes, puis en 1890 à Édouard Charles Antoine de Sonnier, avocat à la Cour d'appel de Paris, ancien député et conseiller général du Loir-et-Cher. Après son décès survenu à Girardet le 13 novembre 1896, sa veuve céda la ferme et le manoir avec son mobilier, le 23 février 1899, à Jean Joseph Garçin, propriétaire du château des Pins. A cet époque, le domaine comprenait 150 hectares 25 ares dont 105 hectares pour la seule ferme qui était alors louée pour 3.800 francs en argent, plus 10 hectolitres d'avoine, 5 kg de beurre frais et six poulets. Le prix principal fut de 105.000 francs dont 4.000 francs pour les objets mobilier. Du 10 avril 1912 à 1985, Girardet appartint à la famille Huchot.
A Épeigné, il existait aussi un autre fief de Girardet, distinct du précédent, qui relevait de La Marchère. En 1595, il appartenait à Louis de Fourateau, écuyer; en 1666, à un autre Louis de Fourateau; en 1698, à Aubert François de Fourateau; en 1745, à Joseph de Fourateau; vers 1750, à N. Mandat, maître des requêtes.

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