Ce domaine s'est appelé: Lavariacum (1063), Capella de Lavariaco (XIIe siècle), Prioratus S. Vincentii de Lavareio
(XIIIe siècle, charte de l'abbaye de Marmoutier), Lavaray (1714,
1721, actes notariés), Lavaré (1775, acte notarié), Lavaré (XVIIIe
siècle, carte de Cassini), Lavaré (1791, Biens nationaux), Lavaré (1795,
1801, 1802, actes notariés), Lavaray (1811, cadastre), Lavaray (1920,
Tribunal de Tours), Lavaray (1970, cadastre), Lavaray (1958, carte
IGN).
Ce prieuré appartenait à
l'abbaye de Marmoutier. Il fut fondé vers 1110 par Geoffroy de Preuilly,
par les seigneurs de Maillé et par Geoffroy de la Tour. A cette époque,
les terres et les édifices qui le composaient relevaient de Maillé
(Luynes). En 1120, Guillaume de la Tour et son frère Bruce, donnèrent à
l'abbaye de Marmoutier le quart des droits de justice et de viguerie
qu'ils avaient à Lavaré. Au début du XIIIe siècle, les dîmes
appartenaient à Robert du Rouvre et à Geoffroy de Maillé. Robert du
Rouvre céda sa part aux religieux et reçut d'eux 55 livres et un
sifflet d'argent. Geoffroy de Maillé, ayant suivi cet exemple, l'abbaye,
à titre de don, lui remit 50 livres tournois. En 1284, Hardouin,
seigneur de Maillé, abandonna, en faveur du prieuré, le droit de péage
qu'il avait établi en ce lieu.
En 1279, le prieur de Lavaré se nommait Neapoleon.
Lavaré constituait un fief qui, à partir
du XIVe siècle, releva du château de Tours. L'abbaye de Marmoutier en
était propriétaire. Ce domaine, ainsi que le prieuré et ses dépendances,
furent vendus comme biens nationaux, le 11 février 1791, pour 93.100 livres.
Le 18 juin 1801, Jean Nicolas Bouilly,
homme de lettres (Paris) vendit Lavaré (et Le Petit-Barré) à Pascal-Augustin Fréard, directeur de la poste aux lettres de Tours.
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