Ce domaine a porté les noms de: Le
Breuil (1348), Hébergement du Grand Breuil (1441), Le Brueil (1583 et
1639), Le Breuil de Monts (1659, 1738, 1756 et 1765), Le Breuil (XVIIIe
siècle, carte de Cassini), Le Breuil (1823 et 1937, cadastre).
Ce fief avait droit de
moyenne et basse justice. Cette justice relevait du château de Montbazon
à foi et hommage-lige; le domaine relevait du duché de Richelieu aussi à
foi et hommage-lige. Au XVIIe siècle, il y existait une chapelle
attenant au logis seigneurial. A la même époque, le fief de La
Senegonnière était annexé au fief du Breuil.
Pierre Goncé, écuyer, vivant en 1431,
est le premier seigneur connu de ce fief. Après lui, nous trouvons:
Pierre Hurecoq, 1513; Martin Lopin, 1534; Jean Hurecoq, 1535; Charles
Hue, 1550; Jacqueline Hurecoq, veuve de Charles Hue, 1573; Catherine
Barillier, veuve de Charles Lucas; Charles de la Rivière écuyer, marié à
Louise Hue, fille de Charles Hue, 1591; Joseph de la Rivière, écuyer,
1625; Michel Laphereau, chevalier, 1639; Émery Gautier, 1682; Louis
Boizard, écuyer, lieutenant du bailli de Touraine au bailliage de
Chinon, 1689; Élisabeth Gautier, 1700; André Gallard, 1701; Christophe
Le Roux, chevalier, 1736; Louis Le Roux, chevalier, 1738;
Louis-Christophe Le Roux de Gravelot, écuyer, 1754; Christophe Sain des
Arpentis, seigneur du Breuil, du chef de sa femme, Françoise-Madeleine
Testu; Pierre-Armand Vallet de Villeneuve, écuyer, trésorier général des
domaines de la ville de Paris, seigneur d'Ortières, de La Senegonnière,
de La Gagneraie et de La Vasselière, en 1789.
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