Historique du nom: Ensens (XIVe siècle, Cartulaire de l’Archevêché de Tours, charte 94), Enzan, Ansans (XVIe siècle), Auxans
(1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Château-Renault), Anzan (1740, Archives 37, 2C181/23, Anzan (1741, Archives 37, 2C, Luynes), Anzan (1751, Archives 37, 2C, Luynes), Anzan (1756, acte Guillois/Vernou-sur-Brenne), Anzan (1786, Archives 37, 2C, Luynes), Anzan (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Anzan (1816, Cadastre), Anzan (1829, acte Pic Paris/Amboise), Anzan (1957, Cadastre), Château d’Anzan (2013, Carte IGN). En 1756, on y signalait une chapelle.
En 1639, ce fief avait un revenu annuel de 40 livres. En 1498, il appartenait à Jean Godeau, maire de Tours en 1474; en 1523, à François de Mons; en 1537, à Claude de la Ferté; en 1550, à Jean de Faure; en 1639, à François Challineau, conseiller du roi au Châtelet de Paris; en 1741, à Augustin Le Large d'Ervau, capitaine de vaisseau, demeurant à Brest; en 1751, à Madeleine de Sinaudref de Kanvet, veuve d'Augustin Le Large d'Ervau, demeurant à Brest; en 1755, à Charles-Claude-Auguste Le Large d'Ervau; en 1789, à Valentin-Marie Loiseau, écuyer, lieutenant de police à Tours. A la mort de ce dernier, il passa à sa fille, Marie-Valentine, mariée à Jean Bruley. En 1829, le domaine fut vendu à Jules Leroux.
Le fief du Coteau, situé dans la paroisse de Noizay, relevait en partie d'Anzan, suivant la déclaration faite, le 4 octobre 1671, par Jean Cormier, fourrier ordinaire du roi, seigneur du Coteau.
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