Ce lieu a porté les noms de: Saint Léofort (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Preuilly), Saint Lifard (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Saint Léoffort (1813, Cadastre), Saint Lifard (1813, Cadastre), Saint Léofort (1962, Cadastre), Saint-Lifard (2013, Carte IGN).
Cet ancien prieuré appartenait à l'abbaye Saint-Pierre de Preuilly qui fut confirmée dans cette possession par Barthélemy II, de Vendôme, archevêque de Tours, en 1184. La chapelle, qui existe encore, fut rebâtie, vers 1484, sur les fondements de l'ancienne, par Méry Grajon, écuyer, seigneur du fief de Saint-Léofort, indépendant du prieuré. Ce fief passa aux mains de Jean, bâtard d'Aloigny, par son mariage avec Louise Grajon, fille de Méry (contrat du 8 octobre 1484). Jean d'Aloigny était fils de Guillaume d'Aloigny, seigneur de Rochefort-sur-Creuse et de la Millaudière. Il se trouva au ban des nobles du Poitou, en 1467. Un de ses descendants, René d'Aloigny, était seigneur de Saint-Léofort en 1619. Par la suite, ce fief passa dans la famille de Crevant. François de Crevant, qui le possédait, mourut à Cingé, le 30 mars 1748.
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