Ballan-Miré - La Fuie

Historique du nom: La Fuie (1825, 1988, Cadastre), La Fuie (2013, Carte IGN).
Le lieu et la métairie de La Fuie dépendait du fief de Saint-Gatien appartenant à l'église de Tours à laquelle il était dû 6 sols de rente seigneuriale et féodale au jour de la Saint-Brice. Mais certaines pièces de terre relevaient de la Commanderie de Ballan et du fief de Quincampoix.
En 1662, Gabriel Laurencin, marié à Marie Massuet, était qualifié de sieur de La Fuie. Il fut débiteur d'une somme de 1.000 livres envers Antoine Boureau, procureur au siège. Celui-ci transmit la dette à son fils Michel lors de son mariage et ce dernier fit procéder à la saisie réelle de La Fuie le 20 août 1688. La Fuie ainsi que Le Petit-Bouchet furent mis en vente. Le 9 juin 1691, ces deux domaines furent vendus à Jean Franquelin pour 6.190 livres. Il déclara avoir agi pour le compte de Julien Souché, marchand maître ouvrier en soie demeurant paroisse Saint-Clément, et Catherine Branslard, sa femme. Anne Souchay, épouse de Louis Barbotin, qui posséda ensuite La Fuie, la laissa à son décès à ses neveux Jacques-Étienne de Villiers, avocat au Parlement de Paris, et son frère mineur, Marc-Albert de Villiers.
Le 10 novembre 1753, ils vendirent La Fuye à Joseph Derouet, entrepreneur des ouvrages du roi , paroisse Saint-Hilaire à Tours.

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