Francueil - Cambalu

Ce domaine s'est appelé Cambalu: en 1767 (acte notarié), au XVIIIe siècle (Carte de Cassini), en 1824 (Cadastre), en 1934 (Cadastre), en 2014 (Carte IGN).
Ce domaine dépendait du fief de Chenonceau. Dans la première moitié du XVIIIe siècle, il était la propriété d'un sieur Maison. Le 1er septembre 1731, il fut vendu à Vincent Royer, marchand à Tours qui le conserva jusqu'à sa mort. Le 3 octobre 1767, sa veuve, Catherine Baubé, revendit le domaine à Claude Defrance, marchand fermier de la seigneurie de Fontenay à Saint-Bauld. Son fils, François Defrance, qui hérita de Cambalu, se maria, le 8 janvier 1776, à Françoise Voyer qui mourut 6 ans plus tard en lui laissant 3 enfants mineurs. Il se remaria en 1785 avec Marthe Radault qui lui en donna 2 autres. Les 2 époux moururent à 2 mois d'intervalle à la fin de 1812. Le 2 juillet 1814, la closerie de Cambalu, sauf 5 parcelles distraites en faveur de François Defrance, fut attribuée à sa sœur Sophie, tous 2 enfants du premier mariage.
Celle-ci s'était mariée, le 12 juillet 1805, avec Marie-Mathurin-Étienne Huet, praticien. Devenue veuve, Sophie Defrance fit donation partage à ses 2 enfants, le 17 novembre 1837. Sa petite-fille, Marie-Sophie Huet, épouse de Louis-Jules Jolly, recueillit une partie de Camballu dans la succession de son père et l'autre en faveur de sa cousine Mme Antoine Becq. Elle vendit la propriété ainsi réunifiée, le 22 juillet 1904, à Émile-Ulysse Marceau, menuisier à Paris. Celui-ci la garda jusqu'au 28 avril 1942 où elle fut revendue à M. et Mme Vuccina. D'autres mutations eurent lieu en 1944, le 24 février 1948 et, enfin, le 16 août 1948.

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