Historique du nom: La Lardière (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Loches), La Lardiere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Lardière (1820, Carte de l'état-major), La Lardière (1828, Cadastre E1), La Lardière (1969, Cadastre AI1), La Lardière (2013, Carte IGN).
En 1639, ce fief avait un revenu annuel de 50 livres. La famille de Beauvillers, dont trois membres furent gouverneurs de Loches et de Beaulieu pendant plus d'un siècle, ajouta à ses nombreux titres (duc de Saint-Aignan, comte de Buzançais et de Montrésor, de Palluau, baron du Fau, c'est-à-dire de Reignac), à partir du XVIIe siècle, celui de seigneur de La Lardière. Il y eut successivement François de Beauvillers, nommé le 12 août 1661, puis Paul, son fils, qui le remplaça après sa mort survenue le 19 juin 1687. Décédé à son tour le 31 août 1714, Paul Hippolyte lui succéda et mourut en 1776. Ces seigneurs, remplissant de hautes fonctions à la cour, ne venaient que rarement à Loches où ils étaient remplacés par des lieutenants du roi: Honorat de Baraudin, puis Louis en 1712, et Louis Honorat nommé le 20 mars 1745.
En 1707, Paul de Beauvillers, duc de Saint-Aignan, obtint que la terre de La Lardière fut distraite de celle de Montrésor pour être unie à sa baronnie de Salle-lès-Cléry.
Dans les années 1960, quelques pièces d'or et des écus d'argent de François Ier furent découverts à une centaine de mètres du logis de La Lardière.
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