Saint-Cyr-sur-Loire - La Tour

Du XVIIe au début du XXe siècle, ce domaine s'est appelé Le Haut-Lieu. Ensuite, il porta le nom de La Tour.
Au XVIIe siècle, les terres de ce domaine, dépendant du fief de Bezay, étaient exploitées au profit de l'abbaye de Marmoutier.
En 1761, le manoir est la propriété de Nicolas Barat, maître charpentier à Tours et ses héritiers François et Denis Barat, compagnons charpentier; en 1765, à Michel Banchereau, négociant et maire de Tours, puis à sa veuve et à son héritière Madeleine Banchereau; en 1823, à Mériadec Moisant, propriétaire foncier rédidant rue Royal à Tours; en 1836, à Mme Boisseau de Beaulieu, propriétaire de La Péraudière, nièce du précédent.
En 1873, le manoir appartenait à Pierre-Camille Fouché, commandeur de l'ordre royal d'Isabelle la Catholique d'Espagne, attaché à l'inspection des pêches fluviales maritimes. En 1899, son fils, Raoul Fouché, publiciste habitant Langeais, le transforma en rendez-vous de chasse.
En 1900, il devient la propriété de Jean-Baptiste Villeret, entrepreneur, résidant à Saint-Symphorien. En 1903, il est acheté par un couple d'Anglais, M. et Mme Thomas Reddal Kay. En 1905, la nouvelle propriétaire est Francesca Monti Lunt, une Américaine, épouse de John d'Aulby, un Anglais, plus connu sous le nom de Comte d'Aulby de Gâtigny del Borghetto, grand maître de l'ordre royal de Mélusine.
En 1910, le manoir était la propriété d'Auguste Hoppenot, chef industriel de l'imprimerie Mame à Tour, qui y vécu jusqu'à sa mort en 1968. Ses héritiers, M. Hoppenot et Mme Gonzales de Linarès, lui succédèrent. En 1989, le docteur Antoine Boutron voulait en faire une maison de retraite.
En 1985, les établissements Brédif, commerce de primeurs, en furent acquéreurs.
Enfin, le 11 octobre 1995, la ville de Saint-Cyr-sur-Loire acheta le domaine.

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