Saint-Martin-le-Beau - Nouy

Historique du nom: Nobjentis (852, Actes de Charles II le Chauve), Noiento (910, Charte de Gauguin, doyen de la collégiale Saint-Martin de Tours), Noit (1035), Noiz, Nouys (1256, Charte de la collégiale Saint-Martin et de l’abbaye de Fontaines-les-Blanches), Nouys ou La Touche de Nouys (1498, Aveu de Jean des Aubuis), Nouys (1580), Nouy (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle d’Amboise), Nouis (XVIIe siècle, Archives 37), Nouys (1736, acte Tousche/Vallières), Nouis (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Vieux Château ou Nouy (1798, 1799, Archives 37, Biens nationaux), Nouy (1810, Cadastre), Nouy (1820, Carte d l'état-major), Nouy (1958, Cadastre), Nouy (2014, Carte IGN).
Ce fief, valant 60 livres en 1639, relevait de la baronnie de La Haye (Descartes), à foi et hommage lige, et 15 jours de garde dans la tour Feu-Hugon. De son côté, le baron de La Haye devait au seigneur de Nouy 15 boisseaux de fèves. Ce fief appartenait, en 1498, à Jean des Aubuis, écuyer, qui rendit aveu le 13 novembre; en 1563, à un autre Jean des Aubuis qui le vendit pour 15.000 livres, le 7 janvier, à Philibert Babou; en 1568, à Jean Babou; en 1600, à Georges Babou, comte de Sagonne; en 1614, à un autre Georges Babou; en 1617, à Charles Saladin de Savigny, dit d'Anglure; en 1629, à Jeanne Hennequin, veuve de Georges Babou; en 1640, à Nicolas-Alexandre Gouffier, marquis de Crèvecœur; en 1670, aux enfants de ce dernier; en 1674, à Georges de Pelissary; en 1683, aux mineurs Pelissary; en 1684, à Philippe de Courcillon, marquis de Dangeau; en 1729, à Charles-François d'Albert, d'Ailly, duc de Pecquigny, à cause de sa femme, Sophie-Marie de Courcillon. Il rendit hommage pour la terre de Nouy le 26 août 1730 et mourut le 14 juillet 1731; en 1757, à Charles-Philippe d'Albert, duc de Luynes et de Chevreuse, décédé le 9 novembre 1758; en 1759, à Marie-Charles-Louis d'Albert, duc de Luynes et de Chevreuse; en 1768, à Étienne-François de Choiseul-Stainville, duc de Choiseul-Amboise, mort le 8 mai 1785; en 1786, à Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre et d'Amboise; en 1793, à Louise-Marie-Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, veuve de Philippe d'Orléans.
Du logis seigneurial dépendait une chapelle qui, en 1789, servait de grange. Nouy fut le champ de bataille où, en 1044, Geoffroy Martel, comte d'Anjou, remporta la victoire sur Étienne de Champagne et Thibault, comte de Blois. Au début du XVIIIe siècle, on trouva dans les campagnes voisines un assez grand nombre de tombeaux de pierre, où des officiers des 2 armées furent ensevelis. A la même époque, il existait, près de Nouy, une chapelle qui, d'après la tradition, avait été fondée après la bataille de Nouy, et dans laquelle des prières étaient dites pour ceux qui avaient succombé.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire