Historique du nom: Prioré de Sainct Blaise (1480, Archives 37, H708), Le Prieuré de Saint Blaise (1747, acte Lesuire/Richelieu), Le Prieuré de Saint Blaise en Gaudré (1750, Archives 37, G1060), St-Blaise (1765, Carte de Cassini), Le Prieuré de Saint Blaise en Gendré (1774, acte Thenon/Tours), Le Prieuré de Saint Blaise (1791, Archives 37, 1Q93-312, Biens Nationaux), St-Blaise (1820, Carte de l'état-major), Le Prieuré (1836, Cadastre A2), Saint Blaise (1939, Cadastre A2), St-Blaise (2013, Carte IGN).
Ce fut un fief, relevant de Boizé, et un prieuré, dépendant primitivement de l'abbaye de Bois-Aubry. Ce prieuré existait déjà en 1339. En 1558, le prieur était Jacques du Plessis, grand-oncle du cardinal de Richelieu; en 1613, Jacques Lebrun; en 1659, Charles Balthazar Nicolas Dubreuil, écuyer, décédé en juillet 1694; en 1709, François Levacher de Couette; en 1724, Henri Léonard du Val; en 1733, Nicolas Chappelot. Le prieuré fut supprimé par l'archevêque de Tours le 10 mai 1732.
En 1791, il appartenait au Séminaire de Tours sur lequel il fut vendu comme bien national, le 27 juin de cette année, pour 25.000 livres. L'acquéreur était Jean-Jacques Maurice qui mourut à Lièze le 3 avril 1800 laissant pour héritier: Louis, demeurant à Saint-Romain (Vienne) et Marie Victoire, habitant au Bois-de-Veude avec son mari Pierre Jacques Maurice. Le 23 août 1800, Louis Maurice vendit la part lui revenant, pour 8.546 francs, à son beau-frère. Après la mort de son mari, Marie Victoire Maurice se remaria avec Thibault René Hinfroy. Elle en était veuve de nouveau quand, le 20 novembre 1835, elle fit donation à ses deux filles, issues du premier lit: Julie, épouse de Jean Bernard Chandesris à Tours et Victoire, femme d’Étienne Aimé Hersant, habitant avec elle à Marigny, à L'Île-Bouchard.
La fille aînée, Mme Chandesris, recueillit la nue-propriété de Saint-Blaise mais elle ne pouvait en avoir la jouissance qu'à la mort de sa mère.

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