Courçay - Chemallé

Historique du nom: Camilacus (843), Camiliacus (862, Dom Bousquet, Recueil des Historiens de Gaule, Charte de Saint-Martin de Tours, diplôme de Charles le Chauve), Catumacus (894), Chamalé (1235), Chamalé, Le Grand Chamalé (1679), Chemalé (1706, Archives 37, E110), Chamallé (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Chamallé (1796, Archives 37, 1Q437, Biens nationaux), Chemallé (1820, Carte de l'état-major), Chemallé (1826, Cadastre), Chamâlé ou Chemâlé (1849, acte Robin/Tours), Chemallé (1936, Cadastre), Chemallé (2014, Carte IGN).
Ce domaine, relevant de la prévôté de Courçay et de la mairie de La Couture, était possédé, au IXe siècle, par la collégiale Saint-Martin de Tours. En 1477, Jean Berthelot en était propriétaire. En 1566, Chemallé appartenait à Georges de Gannes, écuyer; en 1575-1579, à Louis de Gannes; en 1696, à Georges de Gannes; en 1700, à Louis de Gannes, marié à Cliette de Matharel; en 1749, à Louis-Ovide du Trochet. Par acte du 20 mars 1766, René-Louis-Ovide du Trochet le vendit à Martin-René-Gilles Guimier, conseiller du roi, lieutenant-général au bailliage de Loches. Le 4 messidor an IV (22 juin 1796), cette propriété fut vendue, comme bien national, sur N. Grellet de Plaisance de La Roche Bertault, émigré. Jacques-Prudent Bruley, de Tours, l'acheta ainsi pour 56.033 livres.
Un titre de 1666 fait mention d'une chapelle, placée sous le vocable de saint Jean-Baptiste, existant à Chemallé. De nos jours, elle a totalement disparu.

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