Historique du nom: Fortericia de Podio acuto (1256, Charte du Chapitre de Saint-Martin de Tours), Castrum de Peagu, Piégu, Piagu (XIIIe, XIVe siècles, Archives 37, G404, G414, G415), Piègu (1353, Archives nationales, JJ81), Peagu (1385, Archives nationales, JJ127), Château de Piegue (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Piegu (1820, Carte de l'état-major), Piégu (1832, 1950, Cadastre), Piégu (2013, Carte IGN).
En 1259, Pierre Savary de Montbazon et Melisende, sa femme, cédèrent les deux tiers de ce fief à la collégiale Saint-Martin de Tours pour 150 livres, et reçurent en échange le manoir de Chanteloup. Un peu plus tard, ils lui firent don de l'autre tiers. Primitivement, ce domaine était sous la juridiction du prévôt de Loches. A partir de 1353, il releva de la justice de Ligueil. En 1360, dans le traité de Brétigny, pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais s'engagèrent à restituer à Jean le Bon plusieurs places fortes, dont Piégu. Au XIVe siècle, il existait à Piégu une chapelle placée sous le vocable de sainte Catherine. Divers bâtiments en dépendaient. En 1791, Piégu est vendu comme bien national pour 46.700 livres.
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