Neuvy-le-Roi - La Tivinière

Historique du nom: La Thivinière (fin XVIe siècle-1768, Archives 37, 1J183), La Thevinière (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Saint-Christophe), La Thivinière, La Tivinière (1788, Archives 37, G479), La Tiviniere (1765, Carte de Cassini), La Tivinière (1791, Archives 37, 1Q, Biens nationaux), La Tioinière (1820, Carte de l'état-major), La Tivinière (1834, Cadastre C1), La Tivinière (1843, acte Faucheux/Vouvray), La Tiviniere (1938, Cadastre C1), La Tivinière (2014, Carte IGN).
En 1639, ce fief, relevant de la prévôté d'Oé, avait un revenu annuel de 50 sols. En 1607, il appartenait à Hélie Le Pelletier, écuyer, l'un des cent gentilshommes de la maison du roi. Il fut témoin le 29 février 1628, au mariage d'Honorat de Bueil de Racan avec Madeleine du Bois, fille de Pierre du Bois de Fiennes et de Françoise Olivier. En 1693, Mathurin Belle était qualifié de sieur de La Tivinière et en 1709, Marie Catherine de Coutance était dite dame de La Tivinière,
Avant la Révolution, La Tivinière appartenait à Louis Charles le Pellerin de Gauville, époux de Marie Madeleine de Challes, dont elle était un bien propre. Par son contrat de mariage du 4 mars 1777 à Paris, leur fils aîné Louis Charles Marc Antoine reçut La Tivinière. Vicomte de Gauville, capitaine commandant d'escadron au régiment Dauphin cavalerie, il comparut par fondé de pouvoir à l'assemblée électorale de la noblesse de Touraine en 1789. Par suite de son émigration, la Nation prit sa place dans le partage des biens de la succession des parents en décembre 1795. Les bâtiments, cour et jardin de La Tivinière étaient estimés 2.400 livres, ce qui, avec les terres, faisaient une valeur totale de 27.772 livres. Entre autres biens, La Tivinière échut à Marie Magdeleine Catherine Le Pellerin de Gauville, femme divorcée de Louisla Martellière, émigré aussi. Le 4 août 1798, devant Me Jarossay, notaire à Saint-Paterne, elle mit à l'adjudication La Tivinière qui fut adjugée à Louis Joseph Belle, marchand, qui mourut à Neuvy le 12 juillet 1818. De son mariage avec Marie Perrine Desnoues, il avait eu au moins deux fils, dont l'un, Prudent, était mort à 9 ans. Ce fut donc le second, Louis Jean Baptiste, qui hérita ds biens paternels mais il décéda le 29 octobre 1824, laissant trois enfants vivants: Eugène, Louis Victor et Laure François Eugénie alors mineure, leur sœur Françoise Généreuse était morte en 1822 à 13 ans. La succession, réglé par Me Julien à Tours le 19 décembre 1838, donna La Tivinière en indivis aux deux frères, mais la part de Louis Victor fut rachetée par Eugène Belle, devant Me Faucheux, notaire à Vouvray, le 10 février 1843. Laure François Belle, devenue l'épouse de Théodore Chenouard, docteur en médecine dans cette localité, devint propriétaire de La Tivinière par l'acte de liquidation de la succession dressé à Tours, le 16 septembre 1868, où son frère Eugène était mort le 5 septembre précédent. Mais celui-ci en avait déjà vendu une partie, le 9 décembre 1866, à M. et Mme Barillet-Duchesne. Celle dont hérita Mme Chenouard fut acquise pour 25.000 francs, le 26 janvier 1870, par François Dupuy, époux de Virginie Triphinie Nerdeux, qui étaient les arrière-grands-parents de Mme Piochon qui la possédait en 1979. Ses propres parents avaient réunifié la propriété en rachetant, le 7 mai 1943, la partie vendue en 1866 et qui, depuis cette date, avait plusieurs fois changé de main.

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