Historique du nom: Orcarium (1066, Cartulaire de Villeloin, charte 187), Vallis Orcharii, Vau d'Orquaire (XIIIe siècle), Le Val d’Orquere (1367, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 157), Le Vau d’Orquaire (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Montrichard), Le fief de Genavre ou Val d’Orçaire (vers 1740, Archives 37, C633, État du domaine d’Amboise), Le Val
d’Orquaire (1704, acte Delaporte/Tours), Le Val d’Orquaire (1750, acte Michau/Tours), Val d’Orquaire (1775, acte Hubert/Tours), Le Val d’Orquaire (1791, Archives 37, 1Q, Biens nationaux). Ce lieu ne figure plus sur le cadastre de 1967 et la carte IGN de 2014.
Ce fief relevait de La Papelardière. En 1639, son revenu annuel était de 310 livres. Au milieu du XIe siècle, Bérenger d'Orquaire fit bâtir dans ce lieu une forteresse qu'il donna, un peu plus tard, à Foulque, comte d'Anjou (vers 1066). Quelques années après, Sulpice d'Amboise s'en empara. Le propriétaire de ce fief avait le droit de contraindre les nouveaux mariés de jeter des éteufs, le jour de la Fête-Dieu, pour iceux estre courus par les compagnons. Item, de contraindre les femmes veuves qui se sont remariées à apporter, ledit jour, des buyes ou cruches, pour icelles estre courues comme les esteufs.
En 1230, Le Val-d'Orquaire appartenait à Jean de Berrie qui donna la dîme de son fief à l'abbaye de Gâtines; en 1429, à Pierre Farineau; en 1458, à François de Clermont; en 1460, à Henri Godete; en 1468, à Jean Berard. En 1477, le roi Louis XI l'acheta et le donna à la collégiale Saint-Martin de Tours. Le 29 décembre 1791, ce domaine fut vendu comme bien national pour 14.100 livres.
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