Dans un acte du 25 juin 1644, Alexandre Bodin, contrôleur des Ponts et Chaussées de la Généralité de Tours, était dit sieur du Pavillon. Il décéda le 16 décembre 1656 en la paroisse Saint-Hilaire de Tours. Le Pavillon fut vendu le 21 juillet 1671, en l'étude de Me Lepot, par sa veuve Anne Frémont et ses enfants. L'acheteur se nommait Louis Bellanger, confiseur à Tours, époux d'Anne Bellegarde. Leur fils Louis Bellanger, marchand à Paris, et sa sœur Anne cédèrent Le Pavillon, le 3 juillet 1691, au sieur Duperche, bourgeois, dont la famille le garda jusqu'au milieu de XVIIIe siècle. En 1712, sa veuve, Charlotte de Toulieu vendit la propriété. Un nommé Bellanger était prêt à l'acquérir pour 7.500 livres. Mais, finalement, avec l'accord de ses filles et de leurs maris, elle préféra en faire donation à son fils, Mathieu Duperche, et à ses enfants nés ou à naître, moyennant 375 livres de rente annuelle.
Le 7 juin 1748, Marie Françoise Tribert, veuve de Mathieu Duperche, marchand à Tours, Charles Duperche, chanoine prébendé de l'église Saint-Martin de Tours, et Marie Charlotte Duperche, vendirent le domaine aux époux Ferregeau. Catherine Jahan était dite veuve de Michel Ferregeau, marchand fabricant et échevin de Tours, quand elle vendit Le Pavillon, le 20 août 1761, avec ses quatre enfants.Parmi ces derniers, il y avait Michel Nicolas Ferregeau, prêtre de l'église Notre-Dame-de-l'Écrignole, dont il fut le dernier curé en 1781.
L'acquéreur du Pavillon était Claude Robert Godeau, conseiller en l'élection de Tours, et sa femme Catherine Liger. Devenu veuf, il le revendit, le 14 janvier 1768, avec son fils Michel Victor Robert Godeau, encore mineur car né en 1760, à Marie Gabrielle Béchameil de Nointel. Celle dernière vendit le domaine, le 29 septembre 1775, pour 27.000 livres, avec son mari Guillaume Jean François Tabard de Castelly, écuyer, habitant Orléans, à François Gilles, négociant. La propriété, vendue le 23 août 1798 par sa veuve Hélène Véron, qui l'avait recueillie dans sa succession le 9 mai 1795, et le sera de nouveau le 27 février 1804, où elle fut acquise par Jean Barbet et sa femme. Sur licitation des héritiers de Jeanne Justice Barbet, le domaine fut adjugé le 6 août 1822, mais de nouvelles ventes interviendront en 1835, 1858, 1860, 1874, 1899, 1922 et, le 24 février 1926, l'Omnium Industriel et Financier en fit l'acquisition. Le 22 février 1927, cette société revendait Le Pavillon, pour 200.000 francs, à Mlle Héléna Michaela Octavia Sagot, demeurant à Paris, avenue Saint-Honoré d'Eylau.
Le 13 avril 1940, Mlle Sagot vendait Le Pavillon devenu le manoir de Chérizy, pour 400.000 francs, au ménage Broglin qui le céda, le 14 août 1942, à Louis Marie Joseph Prat. Celui-ci le revendit, en décembre 1944, à la société du Manoir de Chérizy, pour devenir, 20 ans plus tard, la propriété de la société civile et immobilière de construction du Grand-Chérizy. La parcelle comprenant le manoir, d'une superficie réduite à 66 ares, fut achetée, le 20 janvier 1967, par Mme et M. Dursap, docteur en médecine.
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