Saint-Patrice - La Grenouillère

Historique du nom: La Grenollère (1595, Archives de La Chapelle-sur-Loire), La Grenoillière (1598, Archives de Benais), La Grenouillère (1611, Archives de Benais), La Grenouille (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Grenouillère (1794, Archives 37, 1Q161-71, Biens nationaux), La Grenouillère (1797, acte Biermant/Langeais), La Grenouillère (1829, 1933, Cadastre D2), La Grenouillère (2016, Carte IGN).

En 1595, ce domaine appartenait à François Pelletier, écuyer; en 1615, à Antoine Pelletier, marié avec Gillette Chenard; en 1719, à Jacques Pelletier de Beaupré, époux de Marguerite Moulineaux.

Au moment de la Révolution, La Grenouillère appartenait à Jean Louis Justin Brousse, maître de la poste aux chevaux à La Chapelle-sur-Loire, qui la vendit le 7 octobre 1796. Les acquéreurs étaient René François Duret, propriétaire, et sa femme, Françoise Texier des Lignières. Ceux-ci cédèrent La Grenouillère à Joseph Lebreton et Marguerite Carré, sa femme, moyennant une rente foncière annuelle et perpétuelle, franche et exempte de toute espèce de retenue de 400 francs, exigible chaque année au jour de la Saint-Martin. L'acte fut passé en l'étude de Me Biermant, notaire à Langeais, le 4 octobre 1798. Les enfants Lebreton reconnaissaient encore devoir cette rente le 23 avril 1829 aux ayants droits de François Duret, Pierre Raguin et Marie Rouet, son épouse. Le 8 octobre 1829, devant Me Beaurepaire-Mingot, notaire à Ingrandes, suivant un acte de donation-partage, la propriété fut divisée en six lots entre les héritiers de Joseph Lebreton et de sa femme, Marguerite Carré.

Nicolas Le Breton, jardinier à Saint-Patrice, eut, pour sa part, outre des prés et des vignes, les deux tiers du manoir. En 1964, le manoir en entier vu racheté par un nouvel acquéreur.

Saint-Patrice par Tourainissime

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