Saint-Jean-Saint-Germain - Saint-Jean-sur-Indre

Historique du nom: Parochia Sancti Johannis super Indriam (1219, Dom Housseau, VI-2479), Parochia Sancti Johannis super aquam quae dicitur Ayndra (1273), Parochia Sancti Johannis super Aindre (1278, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 75), Saint Johan sur Aindre (1358, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 172), Saint Jehan sur Indre (1473, Charte de la chartreuse du Liget), Sainct Jehan (1495n Archives nationales, JJ226A-283-164), Saint Jean (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Saint Jean sur Indre (1820, Carte de l'état-major), Saint Jean (1826, Cadastre de Saint-Jean-sur-Indre), Saint Jean (1960, Cadastre de Saint-Jean-Saint-Germain), Saint-Jean (2013, Carte IGN).

Par Ordonnance royale du 27 septembre 1827, Saint-Jean-sur-Indre céda 50 ha à Verneuil-sur-Indre et en reçu 32 ha, une maison en ruine, sans habitant.

Par Ordonnance Royale du 19 mars 1834, la commune de Saint-Jean-sur-Indre fut réunie à celle de Saint-Germain-sur-Indre sous le nom de Saint-Jean-Saint-Germain.

Avant la Révolution, Saint-Jean-sur-Indre était dans le ressort de l'élection de Loches et faisait partie du doyenné de Loches et du grand-archidiaconé de Tours. En 1793, cette commune dépendait du district de Loches.

Population: 91 feux en 1764; 461 habitants en 1801; 450 habitants en 1804; 466 habitants en 1810; 422 habitants en 1821; 411 habitants en 1831.

L'ancienne église paroissiale appartient à diverses époques. Quelques parties paraissent être du XIe siècle, d'autres des XIIe et XIIIe. Le porche est du XVe siècle. Le presbytère relevait du fief de La Roche-Saint-Jean. Par acte du 24 avril 1663, Gaillard de Ceriziers, seigneur de La Gauterie, président au grenier à sel de Loches, donna une maison à la cure de Saint-Jean. La cure était tenue de se rendre processionnellement, tous les ans, le lundi des Rogations, à l'église de Perrusson. Dans cette paroisse se trouvaient plusieurs chapelles domestiques, entre autres celle du Coudray qui est mentionnée dans le Registre de visite du diocèse de Tours, en 1787.

Curés de Saint-Jean-sur-Indre: Jacques de Tougnac, 1528; Antoine de Baraudin, chanoine de Loches, 1586; René Chicoisneau, 1587; Jean Garnier, 1656; Albert Coutan, 1667; François Garnier, 1689; Nicolas Brissault, 1698; Jacques Garnier, 1727; François Gautier, 1759-1790; Nivet, curé constitutionnel, 1792.

Ce bourg était le chef-lieu d'une commanderie de l'ordre du Temple, et ensuite, de Saint-Jean-de-Jérusalem, qui fut annexée à celle de Fretay avant le XVIIe siècle. Elle est mentionnée dans une charte du grand-prieuré d'Aquitaine de 1256 (Domus militiae Templi S. Johannis super Indriam). D'autres titres, alors qu'elle était annexée à celle de Fretay, la désignent sous le nom d'Hôpital-de-Saint-Jean-sur-Indre. Au XVIIIe siècle, l'étendue des terrains composant ce domaine était de 75 arpents.

Le fief de Saint-Jean-sur-Indre appartenait au propriétaire du fief de La Roche qui, à ce titre, avait des droits honorifiques dans l'église paroissiale. En 1219, Raoul de Précigny, qui en était seigneur, donna au religieux de Baugerais la moitié de sa dîme de Saint-Jean, à condition que l'on prierait pour lui à toutes les messes qui seraient dites à l'autel de Saint-Benoît, dans l'église abbatiale. Trois ans après, Guy de la Poste, successeur de Raoul de Précigny, donna à la même abbaye une rente de 6 setiers de blé à prélever sur sa dîme de Saint-Jean.

En 1777, François-Louis Boullay, lieutenant particulier au siège royal de Loches, était qualifié de seigneur de Saint-Jean-sur-Indre.

Maires de Saint-Jean-sur-Indre: Charles Potier, 1790; Jacques-Guillaume Gaboré, 1801, 29 décembre 1807; Hubert-Antoine Gibé, 17 août 1815, 1821, 1826, 1831.

Saint-Jean-Saint-Germain par Tourainissime

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