La Riche - Sainte-Anne

Historique du nom: Sainte Anne (1716, acte Roussereau/Fondettes), Sainte Anne (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Sainte Anne (1808, Cadastre A1), Sainte Anne (1820, Carte de l'état-major), Sainte-Anne (1962, Cadastre AN). Ce lieu ne figure pas sur le cadastre de 2014.

A cet endroit, il y avait un prieuré appartenant au prieuré de Saint-Côme. Sa Chapelle, qui existe encore, a été vendue comme bien national lors de la Révolution. Raymond et Pierre Roze l'ont acquise en 1872. Elle avait été construite au XVe et XVIe siècles sur l'emplacement d'une chapelle plus ancienne. On y voit deux bas reliefs accompagnés de cette inscription: Sumptibus D. Tussa Fare extruerunt sui per manus N. Ant. Charpentier, 1668.

Par son testament, en date du 19 septembre 1648, Balthazar Tabuteau, conseiller du roi et élu en l'élection de Tours, fit diverses fondations en faveur de cette chapelle où il désirait être enterré. Cette personne avait possédé le prieuré pendant 25 ans. Il lui légua une maison située à Savonnières et dépendant du fief de Bray, dit Festard. Suivant ses dernières volontés, il fut enterré dans la chapelle, devant le Crucifix.

Le dernier prieur de Sainte-Anne fut N. Patas, chanoine de Saint-Martin de Tours. Par suite d'un arrangement du 1er juin 1789, la chapelle fut desservie par Mansuet-Paty, gardien des Récollets, qui s'engagea à venir y dire la messe tous les jours.

A Sainte-Anne se trouvait le ruau de ce nom (rualium Sanctoe-Annoe, XIIe siècle) qui établissait une communication entre le Cher et la Loire. En 1774, par l'ordre de l'intendant du Cluzel, on construisit une levée qui fut un premier pas vers la suppression de ce canal qui la ville de Tours céda, en 1813, à l'Hospice général. Dès 1838, on travailla à le dessécher et, de nos jours, il n'en reste aucune trace.

La Riche par Tourainissime

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