En 1267, Charles de la Haye, chevalier, vendit une partie de ce domaine à la collégiale Saint-Martin de Tours. Le 29 juin 1575, il fut vendu à réméré à la veuve Chalopin mais, dès le 21 juillet suivant, les religieux remboursèrent à celle-ci les 2.400 livres de la transaction. Au début du XVIIIe siècle, Jacques Gautier donna à la même collégiale le domaine entier qui fut vendu comme bien national, sur les chanoines de Saint-Martin, le 17 juin 1791, pour 45.400 livres. L'étendue de la propriété était alors de 26 arpents. L'acquéreur était Louis Almaine, citoyen de Tours. Le 25 juillet, il déclara avoir agi pour le compte de Laurent Vincent Lecouteulx, banquier à Paris. Celui-ci complétait ainsi son achat du 15 avril précédent de la propriété de Grandmont. Il mourut en octobre 1794 et sa femme, Françoise Charlotte Pourrat, en décembre 1795, laissant pour héritiers un fils, Auguste, et une fille, Hélène, tous les deux mineurs et qui décédèrent dans les années qui suivirent. Leurs biens furent alors recueillis indivisément et par moitié par leurs grands-mères: Hélène Olympe Palerme, veuve de Jean Jacques Vincent Lecouteulx-Lanoraye, et Augustine Madeleine Boisset, veuve de Louis Pourrat. Toutes les deux, le 11 janvier 1805, vendirent La Roche-le-Roy à Pierre Hypolyte Letissier, ainsi que Grandmont, pour 220.000 francs numéraire. Celui-ci était dit propriétaire à Vouvray quand, avec sa femme, il revendit La Roche-le-Roy en 1816. Aliénée de nouveau en 1827, elle fut acquise par Charles Duboy. Quand celui-ci revendit, le 24 novembre 1837, à Élisabeth Lesueur, épouse de Bernard Sourzac, médecin à Port-Cordon à La Riche, il se réserva une partie de la cave.
De 1858 à 1983, plus de neuf mutations affectèrent ce domaine. Le 3 septembre 1986, il fut vendu aux propriétaires qui le possédaient toujours en 1990.
Les fermiers de La Roche-le-Roy furent: Louis Leconte (1734), Nicolas Etevou (1748), Jean Martineau (1762), Paul Lecomte (1765).

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