Ce domaine s'est appelé:
Rouvray-sur-Creuse (1639, rôle des fiefs de Touraine, rôle de Preuilly),
Rouvray (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Château de Rouvray (1811,
cadastre), Rouvray (1951, cadastre).
Ce fief relevait de Mousseaux
et, pour une partie, des baronnies de Preuilly et du Grand-Pressigny, et
de la châtellenie de Boussay. Il a appartenu à:
- Jacques de Mallemouche, écuyer (en 1442), qui rendit hommage au chapitre de l'église de Poitiers, propriétaire du fief de Mousseaux
- l'abbé de Cheminon (en 1502)
- Jean Baret (en 1530), par suite de son mariage avec la sœur du précédent
- Nicolas Baret (en 1562), capitaine-gouverneur du château de Preuilly
- Jean Baret (en 1575), conseiller au présidial de Tours, lieutenant-général à Loches, mort en 1580
- René Baret (en 1581), maître d'hôtel du roi, chevalier de l'ordre de Saint-Michel, qui fut anobli par lettres du 3 juin 1635, il mourut à Chambon le 6 février 1659
- Pierre-Marie Baret (en 1660), marié, le 28 septembre 1671, à Charlotte de Gray, fille Charles-Robert de Gray, écuyer, et de Marie Fouquet. De ce mariage naquirent: Charles, né à Rouvray en mai 1676; Thérèse, née en 1687; Charlotte, mariée en 1702 à François de Huet; Marguerite, femme de Martin-Louis-Maurice d'Halhuty.
- Charles Baret, écuyer, seigneur de Rouvray, capitaine au régiment de Vassau, chevalier de Saint-Louis, épousa Marguerite de Marans, dont il eut: Pierre-René; François-Charles, né en 1726; Louis, chanoine de Candes et prieur de Soulard, au diocèse de Luçon; Nicolas-Hubert; Marguerite, mariée le 15 octobre 1771 à François Négrier de la Paire.
- François-Charles Baret, chevalier, seigneur de Rouvray, capitaine des grenadiers du régiment de Touraine, chevalier de Saint-Louis, marié à Luce-Suzanne Ocher des Giraudières, comparut, en 1789, à l'assemblée de la noblesse de Touraine
- Charles-Eugène Baret de Rouvray (au XIXe siècle), général de brigade, commandeur de la Légion d'honneur et de l'ordre du Mérite militaire de Savoie.
Sur une pierre du donjon, on voit la
date de 1017. Une porte, qui était jadis pourvue d'un pont-levis, date
du XVe siècle. Les douves qui environnaient cette demeure seigneuriale
sont, depuis longtemps, comblées. Des souterrains s'étendent sous le
château et se prolongent assez loin dans le parc.
Le seigneur de Rouvray avait le droit de
chapelle et de sépulture dans l'église de Chambon. La veille de la fête
de saint Martin de novembre, le curé devait dire une messe basse pour
ce seigneur et inviter les fidèles à dire à son intention cinq Pater et cinq Ave.
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