Ce domaine
s'est appelé: La Branchouère (1581, 1583 et 1598), La Branchouère et La
Branchoyre (XVIIe siècle), La Branchouère (1619), La Branchoire (1639,
rôle des fiefs de Touraine, rôle de Montbazon), La Branchoire (XVIIIe
siècle, carte de Cassini), La Branchoire (1795, 1834 et 1839, actes),
Château de la Branchoire (1939, cadastre).
Ce fief relevait de Montbazon à
foi et hommage simple. Tous les ans, le seigneur devait donner 10 livres
de cire au desservant de la chapelle Saint-Georges du château de
Montbazon. Voici la liste des propriétaires de ce fief depuis 1522:
- Pierre Fichepain, bourgeois de Tours, receveur des conseillers et autres officiers de cour du Parlement de Bordeaux (1522).
- Jehan Fichepain, fils du précédent, remplit les mêmes fonctions en 1527. Il vendit la Branchoire au suivant, en 1532.
- Bernard de Fortia, troisième du nom, seigneur de Paradis et des Touches, président de la Chambre des comptes de Bretagne. En 1501, il épousa, à Tours, Jeanne Miron, fille de François Miron, seigneur de Beauvais, médecin du roi, et d'Élisabeth Alexandre. De ce mariage, il eut: Jean, archiprêtre de l'église de Tours et chanoine de Saint-Martin; François de Fortia; Bernard, auteur de la branche Plessis-Fromentières; Marc, seigneur de Paradis, trésorier de France à Tours, puis premier président de la Chambre des comptes de Bretagne, il légua une rente de 300 livres à la ville de Tours pour la fondation d'un collège; Pierre, abbé de Saint-Acheul, archidiacre de Tours, nommé évêque d'Amiens en 1577, et décédé la même année sans avoir pris possession de son siège; Jeanne, mariée, le 2 novembre 1537, à Astremoine du Bois, seigneur de Fontaine-Marans et de Sonzay; Françoise, dame de la Branchoire, mariée à Pierre Forget; et deux filles, religieuses au prieuré de Relay.
- Pierre Forget, écuyer, argentier de la reine Éléonore d'Autriche, puis secrétaire du roi, seigneur de Bourot et de la Branchoire, du chef de sa femme Françoise de Fortia, était fils de Jean Forget, écuyer, seigneur de Lavau, et de Anne de Beaulieu. Il mourut avant 1581, laissant six enfants: Jean, qui suit; Pierre, chevalier, seigneur du Fresne et de Véretz, consieller du roi et secrétaire de ses commandements; Marie, femme de Jean du Faultray, trésorier de France à Tours; Jeanne, mariée à N. de la Barre; Françoise, mariée à N. de Girard, maître d'hôtel du roi; Anne, femme de Guillaume Besnard, seigneur de Rezay, conseiller au Parlement de Paris.
- Jean Forget, chevalier, baron de Mafflée, seigneur de Bourot, de la Branchoire, de Fresnes, Fercourt, la Coste, conseiller du roi, président à mortier au Parlement de Paris (15 décembre 1590). La terre de Mafflée fut érigée en baronnie, en sa faveur, en 1602. Il mourut le 19 janvier 1611. Vers 1590, il avait épousé Anne Le Clerc, fille de Nicolas Le Clerc, seigneur de Franconville et du Tremblay, et de Claire Saint-André.
- Isaac Poitevin, seigneur de la Branchoire, est cité dans les actes d'état-civil de Saint-Vincent de Tours en 1621-1627.
- Michel Chabert, écuyer, échevin de Tours, seigneur de la Branchoire, 1641.
- François Chabert, écuyer, seigneur du même fief, était mort en 1692. Sa veuve, Anne-Marie Capitaine, est qualifiée de dame de la Branchoire dans un acte de 1692.
- Pierre Rocher, écuyer, seigneur de la Branchoire, conseiller du roi, premier président au bureau des finances de Tours et trésorier de France, 1700.
- Jean-Baptiste Rocher, écuyer, seigneur du même fief, 1742.
- Pierre-Louis Hutot de la Tour, receveur des tailles d'Agénois, est qualifié de seigneur de la Branchoire dans une acte de 1772.
- Jean-Blaise Guesnon, contrôleur général des domaines et bois de Flandre, de Hainaut et d'Artois, est propriétaire du même fief en 1778.
- Adrien-Louis Leconte, chevalier, seigneur du Perrier et de la Branchoire, lieutenant des maréchaux de France à Tours, comparut par fondé de pouvoir, à l'Assemblée de la noblesse de Touraine, en 1789.
En 1839, le château de la Branchoire devint la propriété du maréchal d'Ornano.
Le Registre de visites des chapelles domestiques du diocèse de Tours fait mention d'une chapelle qui existait dans ce château à la fin du XVIIIe siècle.
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