Historique du nom: Beauvais (1536, Archives 37, 133J315-316), Beauvays (1694, Archives de Beaumont-la-Ronce), Beauvais (1759, Archives 37, 133J260-261), Beauvais (1765, Carte de Cassini), Beauvais (1790, Archives 37, C443), Beauvais (1798, Archives 37, 1Q465, Biens nationaux), Beauvais (1820, Carte de l'état-major), Beauvais (1834, 1938, Cadastre E1), Beauvais (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait des Châtelliers. En 1526, il appartenait à Abel de la Bonninière, seigneur de Beauvais, qui cette année-là, partagea la succession de ses parents avec son frère Guérin. Mais le 7 septembre 1537, il fit don de tous ses biens à Olive Louault, femme de son neveu Jacques Bonnin de la Bonninière. Leurs descendants allaient garder la possession de Beauvais jusqu'en 1902.
A la Révolution, l'un des treize en enfants d'Anne-Claude Bonnin de la Bonninière de Beaumont, Charles, chevalier de Malte, fut inscrit sur la liste des émigrés le 8 février 1793. Il en sera rayé par le Consulat, le 22 juin 1801, comme ayant appartenu à un ordre étranger avant 1789. Il avait participé à l'armée des Princes, en 1792, et à la campagne de Quiberon en 1795. Son père, considéré comme ascendant d'émigré, vis ses biens mis , et un partage, le 13 mars 1798, attribua la ferme de Beauvais à la République qui la mit en vente le 22 avril 1798. Elle fut adjugée le 27 avril, pour 360.000 francs, à Anne-Claude la Bonninière de Beaumont.
Le comte Pierre de Beaumont, qui reçut Beauvais dans la donation faite par ses parents à leurs quatre enfants, le 3 décembre 1891, vendit la ferme, le 30 octobre 1902, à M. Badère. Les héritiers de ce dernier cédèrent Beauvais, le 5 juillet 1925, à Germain Bodin, père du propriétaire de 1990.
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