Villedômer - La Noue

Historique du nom: La Noue (1725, acte Tousche/Vallières), La Noue (1736, acte Gaudin/Tours), La Noue (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Noue (1826, acte Lairtullier/Paris), Château de la Noue (1820, Carte de l'état-major), Château de la Noue (1835, Cadastre), La Noue (1935, Cadastre), Château de la Noue (2013, Carte IGN).
Le premier propriétaire connu de ce domaine est René Bouault, sieur de La Noue, maire d'Amboise (1596-1599). Par décret du bailliage de Tours, le 13 janvier 1635, un autre René Bouault fut déclaré adjudicataire de La Noue. Et c'est sur Jacques et René Bouault, écuyers, seigneurs de La Noue et de Villiers, que le domaine fut saisi à la requête de Symphorien Loyau, marchand à Tours, qui obtint un décret de vente judiciaire du bailliage le 27 juin 1670, confirmé par un arrêt de Parlement le 21 juillet 1671. Le 9 juillet 1672, La Noue fut adjugée au sieur Archambault, président au grenier à sel de Neuvy, qui s'engageait à payer une rente sa vie durant à la fille Bouault, religieuse au couvent du Boulay. Il devait ensuite abandonner les biens acquis à son fils Yves le 19 juillet 1687.
Ce sont les quatre enfants d'Yves Archambault qui, le 19 juin 1736, vendirent La Noue, avec droit de banc à l'église de Villedômer et les métairies qui en dépendait. L'acquéreur Étienne Cassin, écuyer, président trésorier de France au bureau des finances de Tours, était représenté par son beau-frère Bernard Abraham. Il avait en effet épousé, le 12 juillet 1734, Marie Abraham. Celle-ci était veuve quand elle fut inhumée dans l'église de Villedômer, à 58 ans, le 23 octobre 1772. Elle laissait un fils, Étienne-Marie Cassin, écuyer, trésorier de France à Tours, maire de Tours (en 1800). Il exerça cette charge jusqu'au 4 mars 1801 et fut nommé conseiller de préfecture. Il mourut à Tours le 30 mai 1801. D'Adélaïde Prigent, avec laquelle il s'était uni le 12 janvier 1790, il avait eu trois fils encore mineurs.
Le 16 juillet 1822, avec leur mère lors remariée à Philippe-Julien Mignon, Alphonse Cassin, lieutenant au 2e régiment de la Garde, Auguste-Raoul, garde de corps du frère du roi, et Amédée, sous-lieutenant au régiment des chasseurs à cheval du Morbihan, ils vendirent une portion de la terre de La Noue, comprenant la maison de maître et le moulin de Cornilleau. Le tout était cédé à Marie Guignard, veuve de Pierre-Henri Girault Duplessis, conseiller à la Cour de cassation. Elle disparut, sans postérité, à Tours, le 16 août 1825. Dès les 15 décembre, ses héritiers firent rédiger un cahier des charges pour procéder à la vente du domaine.
Le 3 mars 1826, La Noue devenait la propriété du baron Amédée de Cools, chef d'état-major de la garde Royale. Né à Blois le 24 janvier 1787, il avait été élevé à la dignité de baron par lettres patentes du 2 avril 1822. Il mourut à Tours le 27 février 1861. Sa veuve décéda le 6 mai 1874. Le partage du 2 novembre 1874 entre ses trois enfants attribua La Noue à l'aîné Emmanuel-Jacques, baron de Cools, chef d'escadron de fragons, puis lieutenant colonel de réserve. Il finit ces jours à La Noue, le 21 septembre 1890. Sa veuve, Marguerite-Sophie Etignard de la Faulotte, mourut le 14 juillet 1896.
Il existait dans ce domaine une chapelle dans laquelle la messe était dite le dimanche et les jours de fête. Elle est mentionnée dans le Registre de visite du diocèse de Tours en 1787.

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