Historique du nom: La Chauvinière (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Montrichard), La Chauvignière (1778, acte notarié), La Chauvigniere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Grande Chauviniere (1820, Carte de l'état-major), La Chauvinière (1824, 1952, Cadastre), La Chauvinière (2014, Carte IGN).
En 1635, ce domaine appartenait, à Claude Boucheron, écuyer, conseiller du roi, commissaire ordinaire des guerres. D'une famille originaire de Paris, il comparut, le 22 mai 1667, lors de l'enquête sur la recherche de la noblesse et maintint sa qualité d'écuyer. Il présenta des lettres d'anoblissement accordées par Henri II, en 1554, à Claude Boucheron, procureur général à la Cour des Aydes. Son épouse, Geneviève Le Maistre, fut inhumée dans l'église, à 68 ans, le 21 mai 1677, où il viendra la rejoindre le 29 septembre 1694, âgé de 89 ans. En 1720, le domaine était la possession d'Antoine Dupas, marié à Jeanne Pinier.
En 1766, La Chauvinière appartenait à l'abbé Royer, chanoine du chapitre royal d'Amboise. Ce dernier, le 2 décembre 1778, vendit le domaine (avec La Brimballerie et Fonteneau), pour 43.307 livres, à Pierre-Nicolas Prévost. Orfèvre à Paris, celui-ci mourut le 25 mai 1798, laissant au moins deux enfants. Françoise-Esther, qui recueillit La Chauvinière dans sa succession, était veuve de Narcisse Bellin quand elle y décéda le 25 février 1850. Ses deux fils: Louis-Auguste Bellin-Ducateau, ancien receveur des contributions indirectes à Amboise, et Achille Bellin-Ducateau, résidant à La Chauvinière, mirent en vente la propriété qui fut acquise, le 21 mars 1853, par Michel Fougeron et Anne Pelluard.
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