Historique du nom: Sisinniaco (1082, Cartulaire de
Noyers, charte 97), Sessigny (1444, Archives 37, E79), Sessigny (1499, Archives nationales, JJ231), Cessigny (1622, Archives 37, E248, E250, E255), Cecigny (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Cecigny (1820, Carte de l'état-major), Château de Cecigny (1837, Cadastre), Cessigny (1848, Hypothèques
de Chinon), Cécigny (1962, Cadastre), Cécigny (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait de Montsoreau. Au XVIIIe siècle, il dépendait, pour une partie de son territoire, du château de Chavigny. Le 22 septembre 1622, une chapelle y fut fondée, sous le vocable de saint Jacques, par Jacques de Maillé et par sa femme, Renée Rousseau.
Le premier possesseur connu de Cecigny est Yvon de Cessigny, mentionné dans une charte de 1096. Par la suite, Cecigny passa à la famille Rabasté. Le 14 mai 1388, Jean Rabasté rendit aveu pour Cecigny à Montsoreau. Jean de la Roche Rabasté eut une fille, Agnès, qui apporta le fief à son mari Hardouin de Maillé, seigneur de Villeromain et de L'Islette, qui rendit aveu à Montsoreau le 20 septembre 1459. La maison de Maillé garda Cecigny jusqu'au XVIIe siècle. Jacques de Maillé, qui reçut des aveux pour plusieurs héritages tenus de Cecigny, dut mourir vers 1627.
Armand-Léon Bouthillier de Chavigny est cité comme seigneur de Cecigny dès 1665. En 1704, Armand-Victor Bouthillier de Chavigny, qui rendit hommage, le 25 mars 1704, à Louis du Bouchet, comte de Montsoreau. Pendant tout le XVIIIe siècle, le destin de Cecigny allait être lié à celui de Chavigny et allait être vendu comme partie intégrante de ce domaine, le 16 décembre 1775, à Marie Caillaud, veuve de Jean-Pierre Desmé du Buisson, procureur général à Saint-Domingue.
Son fils unique, Auguste-Jean-Marie Desmé du Buisson décéda le 25 février 1808, ayant eu plusieurs enfants de son union avec Marie-Marthe-Claire Girault de Planchoury. Un partage de ses biens eut lieu le 6 janvier 1817 et, après le décès de sa femme, la terre de Planchoury en 1834 resta la seule propriété de Ferdinand Desmé de Chavigny qui se trouva redevable envers sa sœur Aimée-Virginie, épouse depuis 1809 de Jean-Marie de la Lande, officier de cavalerie. Pour ce libérer de sa dette, il lui vendit, entre autres, la ferme de Cecigny et ses dépendances.
Mme de la Lande était veuve quand elle mourut à Paris, le 24 décembre 1840, laissant trois fils qui se partagèrent sa succession le 8 octobre 1846. Le troisième lot, composé principalement de la terre de Cecigny, échut au cadet, Olivier-Charles-Marie. Le 16 septembre 1848, il vendit Cecigny à Augustin-Alexandre Fossard, avocat à Paris. Le 25 novembre 1848, le domaine était revendu à Louis Gouin, fermier à Cecigny. Celui-ci, le 15 novembre 1859, fit une donation partage entre ses trois enfants et Cecigny fut scindé en trois parties qui devaient être séparées chacune par un mur. Par la suite, l'ancien château fut vendu en 1976.
Au XVe siècle, les seigneurs de Cecigny avaient droit de sépulture dans l'église abbatiale de Seuilly.
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