Ce domaine s'est appelé: Oreyum (1290, Pouillé de Tours), Ouaizay (1654, Terrier du Bridoré), Oizay (1654, Terrier du Bridoré), Oizay (1774, Archives 37, Ordonnance
de l’archevêque de Tours), Métairie d’Oizay (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Oizay (1795, Archives 37, Biens nationaux), Oizay Cerçay (1813, Cadastre), Oizay Cerçay (1820, Carte de l'état-major), Oizay (1938, 1985, Cadastre), Oizay (2013, Carte IGN).
Cette ancienne paroisse fut réunie à celle de Saint-Martin-de-Cerçay dès le XVe siècle. Le chef-lieu de la
paroisse d’Oizay fut transféré dans le bourg du Bridoré
début XVIe siècle. Fin XVIIe et début XVIIIe, cette paroisse prit
indifféremment le nom du Bridoré ou d’Oizay-Cerçay.
Lors de la réforme administrative de 1787, Oizay-Cerçay forma
une municipalité distincte de celle du Bridoré; comme Le Bridoré
formait une collecte fiscale avec les 2 paroisses de Cerçay et d’Oizay,
une des 2 municipalités était théoriquement illégale. Le procès verbal de formation du département d’Indre-et-Loire
attribua une municipalité au Bridoré, et l’arrêté
du 13 mars 1790 de la Commission intermédiaire de Touraine déclara
la municipalité d’Oizay-Cerçay nulle et non avenue; le
Directoire du Département dut prendre 2 arrêtés les 18
août 1790 et 18 juillet 1791 pour faire appliquer cette décision; par son arrêté du 25 février 1792, ce Directoire ordonna
la réunion des archives des paroisses du Bridoré et d’Oizay-Cerçay
et leur remise à la municipalité légale dite du Bridoré.
En 1774, l'église d'Oizay fut interdite à cause du mauvais état dans lequel on la laissait. Le 3 floréal an VII (22 avril 1799), elle fut vendue comme bien national pour 600 livres.
Oizay formait un fief relevant du château de Bridoré. En 1673, il appartenait à Pierre de Boursault. Les habitants de cette paroisse étaient tenus de faire le guet dans le château de Bridoré lorsqu'ils en étaient requis.
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