Ce domaine fut nommé: Montis Orfildi (904, Actes Robert 1er et Raoul), Villa Montis Orfili et Montis Otfildi (904, Mélanges Colbert), Orfeuille (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Château-Renault), Orfeuil (1650, Lettres Patentes d’érection du fief en châtellenie), Orfeuille (1711, acte Perichon-Paris), Orfeuil (1759, acte Aléaume-Paris), Orfeuil (1773, acte Regnard-Vernou-sur-Brenne), Orfeuil (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Orfeuil (1818, Cadastre), Orfeuil (1820, Carte de l'état-major), Orfeuil (1954, Cadastre), Orfeuil (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait de la baronnie de Rochecorbon à foi et hommage lige. En 1389, il appartenait à Guymard de Villeblanche; en 1400, à Robert de Villeblanche; en 1420, à Jeanne de Villeblanche, marié à Alain d’Érian, écuyer, qui vendit le domaine, en 1449, à Jean de Villeblanche, son beau-frère; en 1458, à Charles d’Érian, écuyer; en 1498, à Guillaume le Breton, par suite de son mariage avec Marguerite d’Érian, fille du précédent; en 1625, à Jean de la Baume le Blanc, gouverneur du château d'Amboise, décédé le 27 décembre 1647. Il fut inhumé dans l'église de Reugny.
Par lettre de février 1650, les terre d'Orfeuil, de Boissay et de La Vallière furent érigées en châtellenie en faveur de Laurent de la Baume le Blanc.
Vers 1772, Orfeuil appartenait à Charles de la Martellière, conseiller et secrétaire du roi. Il revint ensuite à la famille de la Baume le Blanc. Le 20 novembre 1738, Marie-Thérèse de Noailles, duchesse de la Vallière, femme de Charles-François de la Baume le Blanc, rendit hommage pour ce fief qui, par la suite, fut réuni au duché de la Vallière. Le fief des Argouges relevait d'Orfeuil suivant un aveu rendu, le 4 janvier 1770, par Pierre-François de la Mardelle, procureur général du roi au conseil souverain de Port-au-Prince.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire