Ce domaine s'est appelé: Cunotum (920 et 1157), Conneil (1495), Mairie de Conneuil (1512, Archives 37), Conneuille (1756, Archives 37), Conneuil (1781, Archives 37, mémoire Jardeau), Coneuil (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Conneuil (1791, Archives 37, Biens nationaux), Conneuil (1813, Cadastre), Commeuil (1820, Carte de l'état-major), Conneuil (1863 et 1864, actes Scoumanne/Tours), Conneuil (1963, Cadastre), Conneuil (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait des Hautes-Varennes. Il faisait partie de la Quinte de Tours qui fut donnée par Charles le Simple à l'église de Tours, vers 920. Louis VII confirma cette donation en 1157. Le Chapitre de Tours posséda ce domaine jusqu'à la Révolution. A Conneuil, se trouvait une métairie, portant le même nom, et qui appartenait à des laïcs aux XVe, XVIe et XVIIe siècles. Le 28 janvier 1495, Nicolas Gaudin l'acheta à Isabeau, veuve de Simon Gandillon. Par acte du 19 juillet 1522, il la céda à Victor Gaudin, moyennant une rente de 40 écus d'or. Le 24 mars 1629, Jeanne Hennequin, femme de Gilbert Filhet de la Curée, l'acquit, par décret, sur les héritiers de Saladin d'Anglure. Madeleine Bibault, veuve de Georges Pelissary, la vendit à Philippe de Courcillon.
En 1866, dans la soirée du 28 septembre, la partie de la levée située à Conneuil fut emportée par la crue de la Loire. Un soldat du 1er régiment de lanciers, nommé Paul Duvelle, qui travaillait, avec trois de ses camarades, à la consolidation de la chaussée, fut précipité dans le torrent et se noya. Au bord de la route de Tours à Amboise et à peu de distance de l'endroit où l'accident est arrivé, on voit un monument élevé à la mémoire de ce militaire.
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