Ce fief, ayant basse justice, relevait de Martigny, à 10 sols de redevance payable chaque an le jour de la saint Brice. En 1639, il avait un revenu annuel de 15 livres.
En 1574, ce fief appartenait à Jean-Baptiste de Pigemont; en 1639, à Pierre des Portes, écuyer; en 1683, à François Souard, greffier de l'élection, inhumé à Tours le 15 septembre; en 1733, à Louis Souard, fils du précédent, conseiller et secrétaire du roi, marié, la 10 janvier 1695, à Madeleine Delacroix. C'est lui qui fit construire la chapelle en 1746 (bénie le 15 septembre) sous le vocable de Saint-Louis. Le 18 juillet 1729, sa fille, Catherine-Louise, se maria avec Gabriel-André de Gébert, comte de Noyant. Elle était veuve quand elle vendit, le 16 septembre 1757, Le Boulay à Antoine Sonnet, docteur en médecine, qui y mourut et fut inhumé à Fondettes le 30 janvier 1786. Sa veuve, Marie-Françoise Préteseille, le 14 mai 1794, vendit le domaine à Louis-Innocent-Jean-François Mestivier.
De son mariage avec Louise-Julie Benoit de la Grandière, il eut un fils unique, Louis-César, qui lui succéda dans la propriété du Boulay. Il devait y décéder le 11 mai 1872, à 82 ans, laissant pour héritière sa fille Clémence-Louise-Marie. Celle-ci fit donation, avec réserve d'usufruit, aux époux Cavaudeau, le 27 octobre 1883. Elle mourut à La Bretèche le 11 avril 1893.
A la suite d'une donation, le 6 avril 1906, les enfants de M. Cavaudeau se partagèrent le domaine et la maison de maître fut même partagée en deux. Mais à la suite d'un échange, Louis Cavaudeau, le 23 décembre 1908, reconstitua l'unité de l'immeuble. Celui-ci avait déjà subi cinq mutations quand il fut acquis le 15 décembre 1978 par de nouveaux propriétaires.
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