Historique du nom: Bois Guion (1335, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 215), Bois Guyon (1740, 1758, actes Guiot/Noizay), Bois Guion (1771, acte Gaudin/Tours), Le Bois Guion (1765, Carte de Cassini), Boisguion (1803, acte Guiot/Noizay), Bois Guion (1816, Cadastre B2), Bois Guyon (1820, Carte de l'état-major), Bois Guyon (1860, 1866, actes Tessié Dessablons/Vernou-sur-Brenne), Bois Dion (1957, Cadastre AC), Le Bois Dion (2013, Carte IGN).
En 1335, ce domaine appartenait à Pierre de Vernou, seigneur de Noizay, et à Philippe Ysoré. Au début du XIXe siècle, il était la possession de Sylvain Bourlet, commissionnaire en vins. Le 6 mars 1803, avec sa mère Marie Anne Balichoux, en l'étude de Me Guiot aîné à Noizay, il vendit le domaine , pour 17.640 francs, à Georges Moisand et Françoise Peltier, sa femme, dont la famille garda Le Bois-Dion jusqu'en 1926. Ce fut le règlement de leur succession, en 1823, entre leurs trois enfants qui amena probablement le partage du bâtiment en deux parties. Mais les 7 et 8 novembre 1866, par acte de Me Tessié-Dessablons à Vernou, Mme Fouassier racheta la part de ses cousines Pinguet: Augustine, veuve Jouzeau, et Joséphine, épouse d'Arsène Lagarde, de Reugny. Ce fut son petit-fils, Alexandre Louis Auguste Fouassier et sa mère, Louise Bernard, qui, en cette même étude de Vernou, vendirent Le Bois-Dion, que leur famille possédait donc depuis 123 ans, le 16 mai 1926, au ménage Franchineau.
De nouvelles mutations intervinrent en 1937, puis en 1959, enfin, le 29 novembre 1966, Le Bois-Dion fut acheté par la famille qui en était encore propriétaire en 1979.
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