Historique du nom: Gaegné (1131), Guaegné (début XIIIe siècle, Cartulaire de l’archevêché de Tours), Gaigné (1232, Cartulaire de Villeloin, charte 112), Gueignei (1235, Dom Housseau), Guigné (1288, Cartulaire de Baugerais), Gaegné (1395-1414, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 175), Guigné (1751, Galland, Histoire de l’abbaye de
Beaulieu), Faubourg de Guigné (1820, Carte de l'état-major), Faubourg de Guigné (1827, Cadastre), Guigné (1959, Cadastre), Guigné (2013, Carte IGN).
Ce faubourg constituait un fief assez important qui fut vendu par l'abbaye de Villeloin, en 1232, au Chapitre de l'église de Tours pour 400 livres tournois. En 1234, il passa aux mains des religieux de Beaulieu et fut possédé ensuite par la collégiale Saint-Martin de Tours qui l'attacha à la dignité d'Aumônier. Pendant plusieurs siècles, il releva du château de Loches et, ensuite, de la baronnie de Châteauneuf selon un aveu rendu, le 12 février 1483, par Jean de Courbefosse, aumônier de Saint-Martin, qui se qualifie, dans cet acte, de seigneur de Guigné.
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