Historique du nom: Vaubreton (1698, Archives 37, E220), Le Vaubreton (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Vau Breton (1820, Carte de l'état-major), Le Vau Breton (1836, 1957, Cadastre), Le Vau Breton (2013, Carte IGN).
Ce domaine relevait du fief des Roches-Saint-Paul, appartenant l'abbaye de Cormery, auquel il était redevable du censif coutumier et était chargée de 40 sols de rente envers la fabrique de Saint-étienne à Chinon.
Le 29 décembre 1756, Louise Trottier vendit Le Vau-Breton, moyennant une rente viagère modeste, à son frère René Trottier, notaire à Chinon. Toutefois, elle s'en réservait la jouissance sa vie durant.
René Trottier, veuf d'Anne Chéron qui lui avait donné trois enfants, était alors remarié à Marie Aillet qui lui en donna cinq autres. Leur succession fut réglée par deux partages entre eux, les 17 octobre 1769 et 23 mars 1770. Le premier lot, constitué par la métairie du Vau-Breton, dont Louis Trottier avait toujours l'usufruit, échut à Marie-Louise Trottier, épouse de Pierre Picault de la Pommardière, demeurant à Candes. Mais ils résidaient à Chinon, paroisse Saint-Mexme, quand ils vendirent, le 8 mai 1782, leur maison de Ligré ainsi que celle du Vau-Breton à Jean de Cougny du Breuil, écuyer, contrôleur des guerres, et à Marie Ragueneau, son épouse, de la paroisse Saint-Jacques à Chinon. Le prix était de 23.120 livres que l'acquéreur devait acquitter en assurant le paiement d'un grand nombre de rentes dues par les vendeurs, notamment à l'Hôtel-Dieu de Chinon, aux dames Ursulines de la ville, au marquis Rochecot et diverses autres dettes.
A la suite de partages et de successions, l'actuel logis du Vau-Breton forma, durant tout le XIXe siècle, trois propriétés distinctes. Le 10 juillet 1952, André Fraysse, administrateur des colonies en retraite acheta une partie du Vau-Breton. Le 7 août 1962, il complétait son acquisition en y ajoutant les bâtiments situés à l'arrière et appelés la Drolette. Cinq ans avant son décès, M. Fraysse terminait son œuvre en achetant, le 20 juillet 1967, la construction située dans la cour commune.
Après la mort de son mari, Mme Fraysse, qui y avait établi un commerce d'antiquités, revendit le logis le 15 janvier 1979.
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