Historique du nom: Molendinum ad Argentium (1142, Charte de Turpenay), Le Moullin
d’Argenson (1713, Archives 37, B, Justice de La Haye-Descartes), Moulin
d’Argenson (1689, 1718, Archives 37, E219), Le Moulin d’Argenson (XVIIIe siècle), Le Moulin d’Argenson (1811, acte Macaire/Caen), Moulin d'Argenson (1820, Carte de l'état-major), Moulin
d’Argenson (1832, Cadastre), Moulin d’Argenson (1855, DDAF-37, Bassin de la Vienne, rivière de la Veude, dossier 17, moulin 34), Moulin d’Argenson (1961, Cadastre). Ce moulin ne figure pas sur la carte IGN de 2013.
Au milieu du XIIe siècle, ce moulin appartenait à Guillaume de Rivière. Par acte fait à Chinon en 1142, ce seigneur donna à l'abbaye de Turpenay son droit de dîme sur la propriété et une rente de 3,5 setiers de froment. Plus tard, il y eut, entre l'abbaye et les héritiers du donateur, des contestations qui se terminèrent, en 1183, par une renonciation de ces derniers à toute prétention qui eut été contraire aux dispositions prises par Guillaume de Rivière.
Le moulin d'Argenson constituait un fief relevant du Rivau. Après Guillaume de Rivière, il eut pour propriétaires Savary de Rivière et Gaudin de Beugny (1183). En 1689, il appartenait à Catherine de Pommereu, veuve de Pierre Boutet de Marivast et, en 1718, à Madeleine-Angélique de Montault, veuve de Pierre-Guillaume Martineau, chevalier. Le 25 janvier 1718, cette dernière rendit hommage à Eustache-Henriette de Buade, dame du Rivau, veuve de Charles Lesenne de Ménilles.
En 1855, ce moulin servait à moudre le blé et l’écorce.
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