Villedômer - Moulin-de-Cornilleau

Historique du nom: Le Moulin Cornilleau (1725, acte Tousche/Vallières), Moulin de Cornillot (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Moulin de Cornilleau (1829, DDAF-37, Bassin de la Loire, ruisseau de Madelon, dossier 10), Moulin de Cornilleau (1820, Carte de l'état-major), Moulin de Cornilleau (1835, Cadastre), Moulin de Cornilleau (1935, Cadastre), Moulin de Cornilleau (2013, Carte IGN).
En 1736, ce moulin appartenait à Étienne Cassin, écuyer, président trésorier de France au bureau des finances de Tours. Il avait épousé, le 12 juillet 1734, Marie Abraham. Celle-ci était veuve quand elle fut inhumée dans l'église de Villedômer, à 58 ans, le 23 octobre 1772. Elle laissait un fils, Étienne-Marie Cassin, écuyer, trésorier de France à Tours, maire de Tours (en 1800). Il exerça cette charge jusqu'au 4 mars 1801 et fut nommé conseiller de préfecture. Il mourut à Tours le 30 mai 1801. D'Adélaïde Prigent, avec laquelle il s'était uni le 12 janvier 1790, il avait eu trois fils encore mineurs.
Le 16 juillet 1822, avec leur mère lors remariée à Philippe-Julien Mignon, Alphonse Cassin, lieutenant au 2e régiment de la Garde, Auguste-Raoul, garde de corps du frère du roi, et Amédée, sous-lieutenant au régiment des chasseurs à cheval du Morbihan, ils vendirent une portion de la terre de La Noue, comprenant la maison de maître et le moulin de Cornilleau. Le tout était cédé à Marie Guignard, veuve de Pierre-Henri Girault Duplessis, conseiller à la Cour de cassation. Elle disparut, sans postérité, à Tours, le 16 août 1825. Dès les 15 décembre, ses héritiers firent rédiger un cahier des charges pour procéder à la vente du domaine.
Le 3 mars 1826, le moulin de Cornilleau devenait la propriété du baron Amédée de Cools, chef d'état-major de la garde Royale.

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