Anché - Les Hautes-Brétignolles

Historique du nom: Alodum de Britanniolis (XIe siècle, Charte de Geoffroy de l’Île-Bouchard), Les Hautes Brétignolles (1480, Archives 37, E220), Les Hautes Brétignolles (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Les Hautes Brétignolles (1640, acte Habert et Précieux/Chinon), Les Hautes Bertignolles (1820, Carte de l'état-major), Les Hautes Bertignolles, (1832, Cadastre B2), Les Hautes Bertignolles (1972, Cadastre AH). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2013.

Au IXe siècle, ce domaine appartenait au chapitre de la collégiale Saint-Martin de Tours qui aurait été maintenu dans cette possession par un diplôme de Charles le Chauve. Au milieu du XIe siècle, il était possédé par l'abbaye de Marmoutier et était une dépendance du prieuré de Tavant.

Par la suite, Les Hautes-Brétignolles devinrent un important fief ayant, en 1639, un revenu annuel de 18 livres. Il relevait, à foi et hommage simple, et 3 sols de service, de Jaulnay. A Guyon le Roy, seigneur des Hautes-Brétignolles, succédèrent plusieurs membres de la famille Savary. Jean Savary, seigneur des Hautes-Brétignolles, rendit aveu à Anne de Fontenay, dame de Jaulnay, le 27 avril 1480, pour ce fief. Le dernier cité de ce nom, René Savary, accomplit la même formalité devant Gabriel de Beauvau, seigneur de Jaulnay, le 6 novembre 1536. François Jousseaume et sa femme Renée Pottaires sont cités comme seigneurs des Hautes-Brétignolles dans des actes de novembre 1576 et du 22 juillet 1577. Il dut mourir vers 1580 et Claude Jousseaume apporta le domaine à son mari David de Bidoux qui, le 6 octobre 1621, le vendit à Jehan le Riche, valet de chambre de la reine, lequel rendit hommage à Jacques de Beauvau en 1623. Il céda le domaine par contrat de vendition passé devant Mes Habert et Précieux, notaires en la cour de Chinon, le 22 octobre 1640, à Guillaume de Bourdeaux. Celui-ci, secrétaire du roi en son conseil d’État et finance, était déjà indiqué, au contrat, comme seigneur des Brétignolles (les Basses) qu'il avait achetées le 15 mai 1640.

Désormais, Les Hautes-Brétignolles avaient les mêmes propriétaires que le château des Brétignolles, Le Bois-de-Veude et La Garde. En 1977, ce dernier domaine leur appartenait encore. La métairie des Hautes-Brétignolles fut nommément désignée, le 26 mai 1820, parmi les propriétés constituant le majorat institué par Louis XVIII en faveur du vicomte Jean René de Pierres de Fougeray.

Anché par Tourainissime

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