Historique du nom: La Grange de Bréhémont (XVe siècle, Archives 37, H758), Bréhémont alias la Grange de Bréhémont (1784, Archives 37, G168), Le Grand-Bréhémont (1878, Dictionnaire d'Indre-et-Loire, J.-X. Carré de Busserolle). Ce lieu ne figure plus sur le cadastre et le carte IGN.
Ce fief, situé dans la paroisse Sainte-Geneviève de Luynes, était désigné sous les noms de Grange de Bréhémont ou de Grange des dîmes, dans des titres des XVIe et XVIIe siècles. Il relevait du fief de Beauchêne et de Maillé (Luynes), à foi et hommage lige, et un roussin de service valant 60 sols. Dès 1471, il était réuni à celui de Maugrignon. Le manoir seigneurial existait encore en 1709. Il était placé près du chemin conduisant du faubourg des Trois-Volets au Petit-Verger. Un certain nombre de fiefs en relevaient, entre autres: Négron, La Mabilière, La Bellaudière, Malitourne, Le Maindret, Villefolette, Le Petit-Barré, Le Petit-Bréhémont et Les Chairières.
Jehan de Bréhémont, chevalier, vivant en 1230, fut le premier seigneur connu. Il donna à l'abbaye de Beaumont-lès-Tours quatre muids de vin à prendre tous les ans sur la dîme de son domaine. Après lui, il y eut: Robert Guiet, premier du nom, seigneur du même fief, en 1251; N. Guiet, 1280; Robert Guiet, second du nom, 1337; N. Sanglier, écuyer, 1390; Jean Sanglier, écuyer, 1400; Isabeau de Lisac, veuve de ce dernier, qualifiée de dame de Bréhémont dans un acte de 1437; Jean de Fromentières, écuyer, qui rendit aveu pour son fief le 6 mars 1471; Guy de Fromentières, écuyer, seigneur de Beaumont-la-Ronce, 1487, rendit aveu le 16 juin 1525; François Daillon du Saultrait et Jean de Ronsard, 1542; Philippe de Ronsard, écuyer, 1563; Pierre Bonin de la Bonninière, écuyer, 1580; Guionne Bonin de la Bonninière, veuve de Philippe de Ronsard. Par acte du 29 janvier 1609, elle vendit le fief de Bréhémont au suivant: François Cartier, 1609, 1615; Daniel Cartier, 1629; Olivier Guillon, seigneur des Grand et Petit-Bréhémont et de Maugrimont, 1653-1663; Jean Le Clerc de Boisrideau, chanoine de l'église de Tours, héritier d'Olivier Guillon, vendit Bréhémont à François Garnault, par acte du 8 mai 1664. Le fief, saisi sur lui, faute de paiement d'une rente due à l'abbaye de Beaumont-lès-Tours, fut adjugé à ce monastère, par sentence rendue à la justice de Luynes le 12 mai 1666. A la fin du XVIIIe siècle, Bréhémont était possédé, par indivis, par les religieuses de Beaumont et par l'église de Tours.
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