La Riche - La Tuilerie

Historique du nom: La métairie de la Tuilerie (1771, acte Gervaize/Tours), La Tuilerie (1808, Cadastre B2), La Tuilerie (1820, Carte de l'état-major), La Tuilerie (1962, Cadastre AH), La Tuilerie (2014, Carte IGN).

En 1771, cette métairie appartenait à Anne Douineau, épouse, depuis le 7 juin 1717, de Pierre Taschereau des Pictières, lieutenant provincial d'artillerie, chevalier de Saint-Louis. Au décès de celle-ci, le 12 novembre 1771, le partage de ses biens se fit le 21 décembre. Son fils, Pierre Taschereau des Pictières, seigneur de La Carte, chevalier de Saint-Louis, ancien capitaine de hussards au régiment de Ferrari, hérita du domaine.

La Riche par Tourainissime

Joué-lès-Tours - Château-Gaillard

Historique du nom: Château Gaillard (1771, acte Gervaize/Tours), Château Gaillard (1820, Carte de l'état-major), Château Gaillard (1823, Cadastre C1), Château Gaillard (1966, Cadastre AB+AC+BK). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2014.

En 1771, ce domaine appartenait à Anne Douineau, épouse, depuis le 7 juin 1717, de Pierre Taschereau des Pictières, lieutenant provincial d'artillerie, chevalier de Saint-Louis. Au décès de celle-ci, le 12 novembre 1771, le partage de ses biens se fit le 21 décembre. Son fils, Louis, écuyer, clerc tonsuré, chanoine et prévôt de l'église Saint-Martin de Tours, hérita du Petit-Port-Cordon. Louis Taschereau mourut le 5 novembre 1783 et le domaine revint à son frère, Pierre Taschereau des Pictières, seigneur de La Carte, chevalier de Saint-Louis, ancien capitaine de hussards au régiment de Ferrari.

Le 20 juin 1792, ce dernier vendit Château-Gaillard à Jacques Nicolas Christophe Teyssier Desforges Delavaultière, chef de division des armées navales, ancien commandant des gardes de la marine du port de Brest, décoré de la croix de Saint-Louis, demeurant paroisse Notre-Dame-la-Riche.

Joué-lès-Tours par Tourainissime

Saint-Michel-sur-Loire - La Grange-de-l'Île

Historique du nom: L’Ile Bertrand (1653, Bodet/Langeais), Le fief et seigneurie de l’isle Bertrand (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), L’Isle (1765, Carte de Cassini), La Grange (1820, Carte de l'état-major), La Grange de l’Ile (1829, 1934, Cadastre F1), La Grange de l'Île (2016, Carte IGN).

La Grange de l'Île était le poste de péage sur la Loire des seigneurs de Saint-Michel. Parmi eux il y eut Jehan de Bueil en 1427 et Charles d'Espinay en 1557.

Au début du XIXe siècle, la grange faisait partie de la terre de Planchoury achetée en 1719 par François Girault, trésorier de France à Tours. Auguste Jean Marie Desmé, seigneur de Chavigny à Lerné, qui mourut en 1808, avait épousé sa cousine germaine, Marie Marthe Girault de Planchoury. Ils eurent cinq enfants qui se partagèrent leurs biens. Alors que le château de Chavigny allait à Charles, Planchoury était attribué à Thomas Marie Ferdinand, époux de Félicité Françoise Le Poittevin de la Croix de Vaubois, dont elle était veuve en 1858. Le ménage avait eu un fils et cinq filles dont l'aînée, Amélie Marie Félicité Jeanne, devint Mme Arnaud et mourut au Mans le 11 décembre 1883. Son fils, Paul Marie Ferdinand Arnaud, capitaine des chasseurs à pieds à Amiens, vendit, pour 2.000 francs, en l'étude de Me Colin à Langeais, le 16 septembre 1900, une parcelle de pré et de terre de 53 ares à prendre au couchant de la pièce de la Grange de l'Ile, avec la grange en ladite parcelle, à Ferdinand Moreau. Les petits-enfants de ce dernier en avaient toujours la propriété en 1979.

Saint-Michel-sur-Loire par Tourainissime

Saint-Jean-Saint-Germain - La Maison-Neuve

Historique du nom: La Maison Neuve (1765, Carte de Cassini), La Maison Neuve (1826, Cadastre de Saint-Jean B1), La Maison Neuve (1960, Cadastre N18), La Maison Neuve (2013, Carte IGN).

Le 18 septembre 1785, cette métairie fut cédée, lors d'un échange, par Jean-Baptiste Joseph d'Ampleman, chevalier, seigneur de La Cressonnière et de La Roche-Saint-Jean, à Mme Liger, née Perrine Cuisnier, épouse de Jean François Médard Liger, receveur des tailles et impositions royales de Loches. En 1812, La Maison-Neuve appartenait à Hubert Antoine Gibé, ancien notaire de Paris, chevalier de la Légion d'honneur. Conseiller général d'Indre-et-Loire, maire de Saint-Jean-sur-Indre, il vendit La Maison-Neuve, entre autres biens, le 5 juin 1837, à George Smith d'Ergny.

Saint-Jean-Saint-Germain par Tourainissime

La Tour-Saint-Gelin - Les Caillers

Historique du nom: Les Caillers (1765, Carte de Cassini), Les Caillers (1820, Carte de l'état-major), Les Caillers (1836, Cadastre C2), Les Caillers (1947, Cadastre C4a), Les Caillers (2013, Carte IGN).

En 1830, ce domaine appartenait à Augustin Mestayer et à sa femme, Émilie Reine Sophie Mocet du Chillois, épousée en 1793.

La Tour-Saint-Gelin par Tourainissime

Genillé - La Morandière

Historique du nom: La Morandière (1832, Cadastre A3), Ferme de la Morandière (1850, acte Robin/Tours), La Morandière (1966, Cadastre AE), La Morandière (2013, Carte IGN).

En 1786, le fermier de cette métairie était Pierre Berthault. Le 2 avril 1786, il plaida pour Jean Lucas, de Courtay, et son beau-frère Mandé Signolet, pris en flagrant délit de braconnage par Louis Julien, garde-chasse de Rassay.

Genillé par Tourainissime

Chançay - Le Tertre-Aubry

Historique du nom: Le Tertre Aubry (1816, 1956, Cadastre B1), Le Tertre (2014, Carte IGN).

En 1621, ce fief relevait de la châtellenie de Chançay.

Chançay par Tourainissime

Azay-sur-Cher - La Pescherie

Historique du nom: La Grande Pescherie (1763, acte Hubert/Tours), La Haute Pescherie (1763, acte Hubert-Tours), La Pêcherie (1826, Cadastre B1), La Haute Pescherie (1842, acte Dunain/Athée-sur-Cher), La Pêcherie (1960, Cadastre AB+AC), La Pecherie (2014, Carte IGN).

Au milieu du XVIIIe siècle, cette ferme appartenait à Jacques Laillier, garde du roi. Il laissait à sa mort, pour seuls héritiers, ses quatre frères et sœurs: César Auguste, prêtre chanoine de l'église collégiale de la paroisse Saint-Venant, où résidaient aussi Louise, célibataire majeure, et Anne, épouse de Pierre Louis Bretonneau, docteur en médecine (les parents de Pierre Fidèle Bretonneau). Françoise Antoinette habitait Saint-Hilaire avec son mari Antoine Bouault, commis général à la Descente et emplacement des sols du département de Tours. Le 20 juin 1763, en l'étude de Me Hubert, notaire à Tours, tous donnèrent à bail à rente à Bernard Besnard, notaire royal à la résidence d'Azay-sur-Cher, et Françoise Roguet, sa femme, le lieu et la closerie de la Grande Pescherie. Ce bail était fait moyennant 200 livres de rente annuelle et perpétuelle qui commencèrent à avoir cours au jour de Noël 1763. Le 20 juillet 1763, Bernard Besnard prit possession de la Haute Pescherie.

Mais, par suite du décès du chanoine César Auguste Laillier et de sa sœur Françoise Antoinette, épouse Bouault, l'acquéreur dut, le 15 février 1765, effectuer un versement de 1.000 livres pour l'extinction et amortissement de 50 livres de rente. Celle-ci se trouvait ramenée pour Bernard Besnard et sa femme à 150 livres annuelles. Les biens de celui-ci dépassaient en valeur plus de 30.000 livres quand ils furent partagés le 19 septembre 1788. La Pescherie échut à François Alexis Besnard. Notaire et gros propriétaire terrien lui-même, il eut, avec sa femme Félicité Girard, deux fils, Justin Laurent et François Alexis, et deux filles devenues Mmes Touchard et Lebled. Ce fut le premier qui, lors de la donation-partage du 8 février 1842 devant Me Dunain, notaire à Athée, reçut la Haute Pescherie, moyennant une rente viagère à ses parents. Le père mourut le 18 juin 1850, mais Justin Laurent décéda à Paris le 6 mars 1861, un an avant sa mère qui disparut le 2 février 1862. Il ne laissait pour héritiers que des neveux et nièces dont Delphine Célina Lebled qui s'était unie, le 9 avril 1861, à Louis Léonide Petiot de Laluisant. C'est à elle, lors du règlement de la succession, les 15 et 16 juillet 1863, que fut attribuée la Haute Pescherie. M. et Mme Petiot de Laluisant vendirent la propriété, le 31 décembre 1876, à Étienne Guiet, vigneron, qui la revendit, le 30 novembre 1909, à Anna Joséphine Suppligeau, alors veuve d'un premier mariage. Elle épousa, en secondes noces, Émile Aimable Guiet, grand-père de Marguerite Ganeval, artiste peintre, dont les parents rachetèrent la maison le 19 février 1936.

Azay-sur-Cher par Tourainissime

Athée-sur-Cher - Le Petit-Village

Historique du nom: Le Petit Village (1820, Carte de l'état-major), Le Petit Village (1826, 1947, Cadastre F1), Le Petit Village (2014, Carte IGN).

Le 19 septembre 1887, Étienne Duquesne, demeurant au Petit-Village, acheta, pour 15.000 francs, la propriété du Pavillon de Vallet à Louis Sylvain Adrien Xavier Carré de Busserolle, caissier à Tours (fils de l'historien Jacques Xavier Carré de Busserolle) et son épouse, Marie Charlotte Delacour.

Athée-sur-Cher par Tourainissime

Azay-sur-Cher - La Varenne

Historique du nom: La Varanne (1913), La Varenne (1826, Cadastre C2), La Varenne (1960, Cadastre AH), La Varenne (2014, Carte IGN).

En 1913, ce domaine était possédé par Georges Fouassier qui hérita, le 7 mai, de La Halbutterie, à Athée-sur-Cher. Il fut tué à Verdun le 25 mars 1916.

Azay-sur-Cher par Tourainissime

Chezelles - La Varice

Historique du nom: La Varice (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Lavarice (1820, Carte de l'état-major), La Varice (1833, Cadastre E2), La métairie de la Varice (1884, acte Pélisson/L’Île-Bouchard), La Varice (1965, Cadastre E2), L'Avarice (2013, Carte IGN).

En 1831, ce domaine appartenait à Armand Ruzé, marquis d'Effiat, et à son épouse, Charlotte Barbe Alexandrine de Mondion. Ils le donnèrent en dot, avec d'autres biens mais avec droit de retour, à Henri Louis, baron de Dujon, pour son mariage, le 10 mai 1859, avec Joséphine Léonie Vau de Rivière. Les donataires récupérèrent ce bien à la mort du baron de Dujon. Armand Ruzé d'Effiat mourut à Chezelles, le 7 septembre 1870, laissant un testament et, le 22 novembre, sa femme disparaissait à son tour. Tous deux laissaient pour légataire universel Louis Philippe Geay de Montenon, époux de Constance Marie Thérèse Dujon. Leur nièce, Marie Thérèse Dujon, s'unit à Charles Eynard, comte de Monteynard, et ainsi lui apporta cette terre.

Chezelles par Tourainissime

Verneuil-le-Château - Louzillière

Historique du nom: Le fief de Louzilière (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Loysillere (XVIII siècle, Carte de Cassini), Louzillière (1820, Carte de l'état-major), L’Ouzillière (1836, Cadastre B1), La métairie de la Louzillière (1884, acte Pélisson/L’Île-Bouchard), Louzillière (1933, Cadastre B1), Louzillière (2013, Carte IGN).

En 1639, ce fief avait un revenu annuel de 40 livres. En 1831, ce domaine appartenait à Armand Ruzé, marquis d'Effiat, et à son épouse, Charlotte Barbe Alexandrine de Mondion. Ils le donnèrent en dot, avec d'autres biens mais avec droit de retour, à Henri Louis, baron de Dujon, pour son mariage, le 10 mai 1859, avec Joséphine Léonie Vau de Rivière. Les donataires récupérèrent ce bien à la mort du baron de Dujon. Armand Ruzé d'Effiat mourut à Chezelles, le 7 septembre 1870, laissant un testament et, le 22 novembre, sa femme disparaissait à son tour. Tous deux laissaient pour légataire universel Louis Philippe Geay de Montenon, époux de Constance Marie Thérèse Dujon. Leur nièce, Marie Thérèse Dujon, s'unit à Charles Eynard, comte de Monteynard, et ainsi lui apporta cette terre.

Verneuil-le-Château par Tourainissime

Verneuil-le-Château - Moulin-de-Verneuil

Historique du nom: Le Moulin (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Moulin de Verneuil (1820, Carte de l'état-major), Moulin de Verneuil (1836, Cadastre B1+B2), Moulin de Verneuil (1857, DDA-37, Bassin de la Vienne, rivière de la Bourouse, dossier 6, moulin 5), Le Moulin de Verneuil (1884, acte Pélisson/L’Île-Bouchard), Moulin de Verneuil (1933, Cadastre B1+B2), Moulin de Verneuil (2013, Carte IGN).

En 1831, ce moulin appartenait à Armand Ruzé, marquis d'Effiat, et à son épouse, Charlotte Barbe Alexandrine de Mondion. Ils le donnèrent en dot, avec d'autres biens mais avec droit de retour, à Henri Louis, baron de Dujon, pour son mariage, le 10 mai 1859, avec Joséphine Léonie Vau de Rivière. Les donataires récupérèrent ce bien à la mort du baron de Dujon. Armand Ruzé d'Effiat mourut à Chezelles, le 7 septembre 1870, laissant un testament et, le 22 novembre, sa femme disparaissait à son tour. Tous deux laissaient pour légataire universel Louis Philippe Geay de Montenon, époux de Constance Marie Thérèse Dujon. Leur nièce, Marie Thérèse Dujon, s'unit à Charles Eynard, comte de Monteynard, et ainsi lui apporta le moulin.

Verneuil-le-Château par Tourainissime

Sonzay - Calypso

Historique du nom: Calypso (1950, Cadastre D3), Calypso (2013, Carte IGN):

Cette ferme dépendait du château de La Motte. Le 9 juillet 1921, François Augustin Pascal Napoléon Ramolino, comte de Coll'Alto, vendit Calypso, avec d'autres biens, à François Darblay, industriel.

Sonzay par Tourainissime

Sonzay - Le Signal

Historique du nom: Rond de Charles (1828, Cadastre E1), Le Signal (1950, Cadastre E1), Le Signal (2013, Carte IGN). En 1828, il y avait à cet endroit un observatoire des ingénieurs géographes.

Ce domaine dépendait du château de La Motte. Le 9 juillet 1921, François Augustin Pascal Napoléon Ramolino, comte de Coll'Alto, vendit Le Signal, avec l'auberge et d'autres biens, à François Darblay, industriel.

Dans les années 1960, l'auberge, un ancien relais de chasse du XVIIIe siècle, était tenue par M. et Mme Gouet.

Sonzay par Tourainissime

💙 Auberge Le Signal

Saint-Paterne-Racan - Beau-Soulage

Historique du nom: Beausalage (XVIIe siècle), Beau Solage (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Boisoulage (1787, Archives 37, G, Chapitre de Saint-Martin de Tours, prévôté d’Oé), Beausalage (1820, Carte de l'état-major), Beausalage (1834, Cadastre C1), Beausoulage (1937, Cadastre C1), Beau Soulage (2014, Carte IGN).

En 1825, ce domaine dépendait du Breuil et appartenait à M. Damilville.

Saint-Paterne-Racan par Tourainissime

Saint-Paterne-Racan - L'Oucherat

Historique du nom: L'Oucherat (1820, Carte de l'état-major), Loucheras (1825), L’Oucherat (1834, 1937, Cadastre G1), L'Oucherat (2014, Carte IGN).

En 1825, ce domaine dépendait du Breuil et appartenait à M. Damilville.

Saint-Paterne-Racan par Tourainissime

Saint-Paterne-Racan - La Rucheraie

Historique du nom: La Rucherais (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Rucheraie (1820, Carte de l'état-major), La Rucherays (1825), La Rucheraie (1834, 1937, Cadastre F2). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2014.

En 1825, ce domaine dépendait du Breuil et appartenait à M. Damilville.

Saint-Paterne-Racan par Tourainissime

Saint-Paterne-Racan - Moulin-de-l'Image

Historique du nom: Moulin du Gué (1455), Moulin de l'Image (1820, Carte de l'état-major), Moulin de l’Image (1834, Cadastre A2), Moulin de l’Image (1937, Cadastre A3), Moulin de l'Image (2014, Carte IGN).

Ce moulin, reconstruit en 1854 et agrandi en 1877, se trouvait sur le ruisseau de la Clarté ou de l’Étang-Neuf. Vers 1450, il appartenait à Jean Pavin; en 1685, à Jean Dunoyer, seigneur de Gesnes. Il a été détruit en août 1999.

Saint-Paterne-Racan par Tourainissime

La Roche-Clermault - La Raisonnnière

Historique du nom: La Raisonniere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Raisonnière (1820, Carte de l'état-major), La Raisonnière (1837, 1957, Cadastre B1), La Raisonnière (2013, Carte IGN).

Au XVIIIe siècle, cette terre faisait partie du domaine de La Roche-Clermault, possédé par la famille Le Breton, seigneur de Villandry. Balthazar Léonard le Breton eut une fille unique qui se maria, en 1713, avec Louis François, comte d'Aubigné. Or, en 1770, Marie Joséphine d'Aubigné et son mari, Hippolyte Jean René Duckerque, marquis de Toulougeon, vendirent La Raisonnière, par acte passé le 17 août devant Me Guéru, notaire au Châtelet de Paris, à l'abbé Fortuné Bouin de Noiré, chanoine de Saint-Mexme de Chinon. Celui-ci avait déjà acquis Sassay à Ligré le 26 janvier 1762 et devint possesseur du domaine de La Roche-Clermault dont La Raisonnière faisait partie intégrante. Après son décès, le 9 avril 1809, ce fut son petit-neveu, Armand de Ruzé, marquis d'Effiat, qui hérita de ses biens. Chevalier de la Légion d'Honneur, ancien membre de la Chambre des députés et ancien pair de France, il mourut à Chezelles le 7 septembre 1870. Par legs particulier, il laissa La Raisonnière à Marie Thérèse Dujon, épouse de Louis Philippe de Montenon, habitant au château de Fontenailles à Ecommoy. Ces derniers vendirent le manoir à Mme Bastard, veuve de Jean Duchesne, le 4 décembre 1872. Elle mourut à La Roche-Clermault le 21 mars 1892 et sa fille céda la nue-propriété de La Raisonnière, le 24 septembre 1911, à la famille qui la possédait encore en 1977.

La Roche-Clermault par Tourainissime