Cinais - Pontille

Historique du nom: Pautille (1532, Rabelais, Gargantua, chapitre VII), Pontille (Décret du 24 juin 1792 de la Convention Nationale, Arrêté et Procès-verbal du District de Chinon du 14 décembre 1792, Archives nationales, F2 II Indre-et-Loire 3; Archives 37, L, District de Chinon), Pontille (1820, Carte de l'état-major), Pontille (1837, 1960, Cadastre A3), Pontille (2013, Carte IGN).

A cet endroit, Rabelais situa les 17.913 vaches chargées d'allaiter Gargantua. Il évoqua aussi, dans le livre V, au chapitre XV, les célèbres oyes de Pontille, renommées en Chinonais. Ces oies blanches et grises étaient réputées pour les qualités particulières de leur graisse et de leur foie.

Cinais par Tourainissime

Beaumont-en-Véron - Les Allets

Historique du nom: Les Allets (1689, Archives 37, E163), Les Allais (1791, Archives 37, 1Q98, Biens nationaux), Les Hallais (1821, acte Péan/Chinon), Les Allets (1820, Carte de l'état-major), Les Allets (1840, Cadastre C2), Les Allais (1837, acte Rossignol/Chinon), Les Allais (1878, acte Noël/Chinon), Les Allaies (1881, acte Noël/Chinon), Les Allets (1955, Cadastre AO). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2013.

En 1689, ce domaine relevait de Razilly. Le 10 novembre 1791, il a été vendu comme bien national.

Beaumont-en-Véron par Tourainissime

Joué-lès-Tours - Lalier

Historique du nom: Laillier (1459, Dom Housseau, XXXI-29), Lailler (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Montbazon), L’Allier (1748, acte Michau/Tours), L’Aillier (1774, acte Hubert/Tours), Laillier, Lallié, Lalay (1789-1791, Archives 37, G, Chapitre de Saint-Martin de Tours, Prévôté de la Varenne), L'Allier (1820, Carte de l'état-major), Lalier (1823, Cadastre B1), Lalier (1966, Cadastre CD). Ce lieu ne figure pas sur la carte de 2014.

Ce fief appartenait au Chapitre de Saint-Martin de Tours et dépendait de la prévôté de la Varenne. En 1791, il fut vendu comme bien national. Le lieu des Closeaux en faisait partie.

Joué-lès-Tours par Tourainissime

Saint-Cyr-sur-Loire - Les Amandiers

Historique du nom: Les Amandiers (1740, Archives 37, G91), Les Amandiers (1769, acte Chereau/Tours), Amandiers (1785, Archives 37, G245), Les Amandiers (1811, Cadastre A1), Les Amandiers (1820, Carte de l'état-major). Ce lieu ne figure plus sur le cadastre de 1972 et la carte IGN de 2014.

En 1740, ce domaine relevait du fief de Bezay.

Saint-Cyr-sur-Loire par Tourainissime

Vernou-sur-Brenne - Angibault

Historique du nom: Le Moulin d’Angibaud (1568, Archives 37, E), Le moulin d’Angibault (1765, acte Guillois/Vernou-sur-Brenne), Le moulin d’Angibault (1793, acte Petit/Tours), Angibault, Moulin Angibault (1817, Cadastre D1), Moulin Angibaut (1820, Carte de l'état-major), Le Moulin d’Angibault (1852, DDAF-37, Bassin de la Loire, ruisseau de Cousse, dossier 10bis, moulin 3), Le Moulin d’Angibault (1875, acte Tardiveau/Vernou-sur-Brenne), Angibault (1962, Cadastre D1), Angibault (2014, Carte IGN).

En 1568, ce fief, relevant du Bas-Cousse, appartenait à Jehan Babou.

Vernou-sur-Brenne par Tourainissime

Chemillé-sur-Indrois - Les Anglicheries

Historique du nom: Hostel de l’Anglescherie (1450, Archives 37, H168), Langlischerie (1486, Archives 37, H168), Les Anglicheries (1832, Cadastre C1). Ce lieu ne figure plus sur le cadastre de 1936 et la carte IGN de 2013.

En 1450, les religieux du Liget vendirent une partie de cet hôtel à Gilles Menot et Jean Le May. En janvier 1486, Colin Le May vendit cette même partie de la propriété à Pierre Le Maye.

Chemillé-sur-Indrois par Tourainissime

Saint-Épain - L'Asnière

Historique du nom: Anisum (XIIe siècle), L’Anière (1827, Cadastre H1), Lasnière (1872, Tableau de recensement), L'Anière (1961, Cadastre ZX), L'Asnière (2013, Carte IGN).

Vers 1088, Hugues Dindel donna à l'abbaye de Noyers un pré situé juxta rivum Ismantioe (La Manse) prope molendinum quod dicitur Anisum.

Saint-Épain par Tourainissime

La Riche - Sainte-Anne

Historique du nom: Sainte Anne (1716, acte Roussereau/Fondettes), Sainte Anne (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Sainte Anne (1808, Cadastre A1), Sainte Anne (1820, Carte de l'état-major), Sainte-Anne (1962, Cadastre AN). Ce lieu ne figure pas sur le cadastre de 2014.

A cet endroit, il y avait un prieuré appartenant au prieuré de Saint-Côme. Sa Chapelle, qui existe encore, a été vendue comme bien national lors de la Révolution. Raymond et Pierre Roze l'ont acquise en 1872. Elle avait été construite au XVe et XVIe siècles sur l'emplacement d'une chapelle plus ancienne. On y voit deux bas reliefs accompagnés de cette inscription: Sumptibus D. Tussa Fare extruerunt sui per manus N. Ant. Charpentier, 1668.

Par son testament, en date du 19 septembre 1648, Balthazar Tabuteau, conseiller du roi et élu en l'élection de Tours, fit diverses fondations en faveur de cette chapelle où il désirait être enterré. Cette personne avait possédé le prieuré pendant 25 ans. Il lui légua une maison située à Savonnières et dépendant du fief de Bray, dit Festard. Suivant ses dernières volontés, il fut enterré dans la chapelle, devant le Crucifix.

Le dernier prieur de Sainte-Anne fut N. Patas, chanoine de Saint-Martin de Tours. Par suite d'un arrangement du 1er juin 1789, la chapelle fut desservie par Mansuet-Paty, gardien des Récollets, qui s'engagea à venir y dire la messe tous les jours.

A Sainte-Anne se trouvait le ruau de ce nom (rualium Sanctoe-Annoe, XIIe siècle) qui établissait une communication entre le Cher et la Loire. En 1774, par l'ordre de l'intendant du Cluzel, on construisit une levée qui fut un premier pas vers la suppression de ce canal qui la ville de Tours céda, en 1813, à l'Hospice général. Dès 1838, on travailla à le dessécher et, de nos jours, il n'en reste aucune trace.

La Riche par Tourainissime

Chambray-lès-Tours - Bois-de-Sainte-Apolline

Historique du nom: Ecclesia de valle Rocherii (1243, Dom Housseau, VII-2710), Domus de valle Rocherii (1342, Archives 37, G, Prieuré de Saint-Jean du Grais), Sainte Apolline du Rochier (1342, Archives 37, H, Prieuré de Saint-Jean du Grais), Prieuré du Rocher (XVIe, XVIIe siècles, divers baux), Le Prieuré de Sainte Apoline (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Montbazon), Sainte Apoline (1821, Cadastre B2), Bois de Sainte-Apoline (1939, Cadastre B2), Bois de Sainte Apoline (1985, Cadastre BH), Bois de Sainte-Apolline (2014, Carte IGN).

Cet ancien prieuré et fief dépendait du prieuré régulier de l’ordre de Saint-Augustin de Saint-Jean du Grais. L'époque de sa fondation et le nom du fondateur sont inconnus. Vers 1231, Aimery Savary, seigneur de Montbazon, fonda, par son testament, une chapelle dans l'église de ce prieuré, appelée alors ecclesia de valle Rocherii, et affecta une rente à son entretien. Douze ans après, André de Chauvigny, seigneur de Montbazon, et Aalis, sa femme, veuve d'Aimery Savary, confirmèrent la création de cette rente qui sera prise à l'avenir sur leur dîme de Chambray. Ils donnèrent aux prieurs une autre rente annuelle à prendre sur le revenu de la forêt de Bréchenay. Ces dispositions furent consignées dans une charte de Juhel, archevêque de Tours, datée de 1243.

En 1458, Jean Salmon était prieur du Rocher. Un de ses successeurs, Jean Bouton, rendit hommage au seigneur de Montbazon pour le fief du prieuré en 1529. Il était dit dans l'acte que le domaine se composait de 28 arpents de terre au milieu desquels se trouvait la chapelle. Jean Remonneau fut prieur après Jean Bouton (1533).

La propriété de Sainte-Apolline comprenait un étang appelé l'étang du Rochier (1456). Cet étang est asséché depuis longtemps.

La chapelle était détruite en 1791. On y conservait jadis une statuette de sainte Apolline, très vénérée dans la région, et qui fut placée dans l'église de Chambray.

Chambray-lès-Tours par Tourainissime

Epeigné-sur-Dême - L'Archerie

Historique du nom: L'Archerie (1820, Carte de l'état-major), L’Archerie, Larcherie (1834, Cadastre B1), Larcherie (1933, Cadastre B1), L'Archerie (2013, Carte IGN).

Jadis, ce domaine faisait partie de la commune de Rorthres réunie, en 1822, à celle d’Épeigné-sur-Dême.

Épeigné-sur-Dême par Tourainissime

Tours - L'Archerie

Historique du nom: L’Archerie (1811, Cadastre de Sainte-Radegonde-en-Touraine B1), L'Archerie (1820, Carte de l'état-major), L'Archerie (1964, Cadastre de Sainte-Radegonde-en-Touraine AK). Ce lieu ne figure par sur la carte IGN de 2014.

En 1737, ce domaine relevait censivement du fief de Marmoutier.

Tours Nord par Tourainissime

Saint-Antoine-du-Rocher - Moulin-d'Ardrée

Historique du nom: Le Moulin d’Ardrée (1618, Archives 37, G), Le Moulin d’Ardrée (1747, acte Chevrier/Mettray), Ardrée (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Moulin d'Ardrée (1820, Carte de l'état-major), Moulin d’Ardrée (1828, Cadastre D2), Moulin d’Ardrée (1854, DDAF-37, Bassin de la Loire, ruisseau de Saulay, dossier 21, moulin 2), Moulin d’Ardrée (1896, Archives 37, plan d’Ardrée), Moulin d’Ardrée (1933, Cadastre D2). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2014.

Dans un aveu du 3 février 1618 rendu par Claude de Coustely, seigneur d'Ardrée, il est signalé, qu'à cette époque, il y avait deux moulins: l'un à blé, l'autre à draps, tous les deux dépendant du fief d'Ardrée.

Saint-Antoine-du-Rocher par Tourainissime

Seuilly - L'Arsenal

Historique du nom: Maison de l’Arsenal (1771, Archives 37, D7), L’Arcenal (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), L'Arsenal (1820, Carte de l'état-major), L’Arsenal (1837, 1959, Cadastre B3). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2013.

En 1775, ce domaine relevait censivement de l'abbaye de Seuilly.

Seuilly par Tourainissime

Château-la-Vallière - Les Auberderies

Historique du nom: Les Auberdries (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Les Auberderies (1817, Ordonnance royale, Archives nationales, F2 II Indre-et-Loire 1), Les Auberderies (1810, Cadastre de Chouzé-le-Sec C), Les Auberderies (1820, Carte de l'état-major). Ce lieu ne figure plus sur le cadastre de 1955 et la carte IGN de 2015.

Jadis, ce domaine dépendait de la seigneurie de Château-la-Vallière et faisait partie de l'ancienne commune de Chouzé-le-Sec.

Château-la-Vallière par Tourainissime

Amboise - Les Lombardières

Historique du nom: L’Auberdière (1793, Archives 37, 1Q, Biens nationaux), Laubardière (1808, Cadastre de Saint-Denis-Hors I1), L'Auberdière (1820, Carte de l'état-major), Les Lombardières (1942, Cadastre de Saint-Denis-Hors F1), Les Lombardières (2013, Carte IGN).

Cette ancienne propriété des commandeurs du Temple et de l'Ile, à Amboise, fut vendue comme bien national le 21 mai 1793.

Amboise par Tourainissime

Château-la-Vallière - Les Aubineries

Historique du nom: Les Aubineries (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Les Aubineries (1810, Cadastre de Chouzé-le-Sec B), Les Aubineries (1820, Carte de l'état-major), Les Aubineries (1955, Cadastre F2b). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2015.

Jadis, ce domaine faisait partie de l'ancienne commune de Chouzé-le-Sec.

Château-la-Vallière par Tourainissime

Bléré - L'Aubinière

Historique du nom: L’Aubinière (XVIIIe siècle, Archives 37, E123), L’Aubinière (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), L'Aubinière (1820, Carte de l'état-major), L’Aubinière (1826, Cadastre C1), L'Aubinière (1967, Cadastre), L'Aubinière (2014, Carte IGN).

Avant 1789, ce domaine relevait censivement du fief de La Roche-Beaudouin.

Bléré par Tourainissime

La Roche-Clermault - Le Moulin-Auger

Historique du nom: Orgerolum (XIe siècle), Molendinum Bertraldi (1022, Livre noir de Saint-Florent de Saumur), Le Moulin de Bergerolles (1640, Archives 37, G10), Le Moulin de Bergerolle (1747, acte Chesnon/Chinon), Le Moulin Brizolle (1773, acte Bernier/Chinon), Bergerolles (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Moulin de l’Aumône (1790, Archives 37, Q, Biens nationaux), Moulin Auget (1820, Carte de l'état-major), Moulin Auger (1837, Cadastre B1), Moulin de Brégeolle (1845, DDA-37, Bassin de la Vienne, rivière du Négron, dossier 22, moulin 9), Moulin Auger (1957, Cadastre B1). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2013.

Ce moulin est cité dans une charte de 1022 par laquelle un nommé Aimery donna à Frédéric, abbé de Saint-Florent de Saumur, des terrains situés près du moulin.

La Roche-Clermault par Tourainissime

Bourgueil - Le Moulin-de-l'Aumône

Historique du nom: Le Moulin (1794, Archives nationales, F20/291-151), Moulin de l'Aumône (1820, Carte de l'état-major), Moulin d’Aumône (1830, Cadastre E1), Le Moulin de l’Aumône (1953, Cadastre E1). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2016.

En 1790, ce moulin, sur le Changeon, dépendait du bénéfice de l’Aumônier de l’abbaye de Bourgueil.

Bourgueil par Tourainissime

La Riche - L'Aumônerie

Historique du nom: L’Aumônerie (1790, Archives 37, 1Q. Biens nationaux), L’Aumonerie de Saint Côme (1794, acte Juge/Tours), Laumonerie (1808, Cadastre A1), L’Aumônerie (1962, Cadastre AM). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2014.

Ce domaine appartenait à l’aumônier en dignité de Saint-Martin de Tours.

La Riche par Tourainissime