Historique du nom: La Rhetelloire (1600, Archives 37, G398), La Hartelouère (1640, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Maillé), L’Artheloire (1715, acte Tousche/Vallières), L’Harteloire (1741, acte Piet/Pernay), La Harteloire (1745, Archives 37, 2C, Contrôle des Actes, Luynes), L’Artelloire (1751, acte Castel/Luynes), La Hartelloire (1765, Carte de Cassini), L’Hartelloire (1783, acte Brisson/Luynes), La Harteloire (1787, Archives 37, 2C, Contrôle des Actes, Luynes), L’Hartelloire (1810, Cadastre A2), L'Hartelouse (1820, Carte de l'état-major), L’Hartelloire (1858, acte Robin/Tours), La Grande Hartelloire (1859, acte Robin/Tours), L’Harteloire (1936, Cadastre A2), L'Harteloire (2013, Carte IGN).
Ce fief, sans justice, relevait, en 1745, du château de Luynes à foi et hommage simple. En 1640, il avait un revenu annuel de 104 livres 4 sols 9 deniers. En 1574, il appartenait à René de Betz, écuyer, lieutenant aux gardes du corps, marié, le 25 janvier 1614, à Gabrielle de Castelnau, tué au siège de Montauban, le 7 septembre 1621, et inhumé dans l'église d'Ambillou le 14 octobre; en 1626, à Charles de Betz; en 1650, à René de Betz, marié à Renée Jacques de la Borde; en 1726, à François René de Betz; en 1728, à Henri de Betz, abbé de La Clarté-Dieu; en 1733, à Henri Joseph de Betz; en 1735, à Claude Françoise de Betz, veuve de Léon Pelage César de Balzac d'Entragues; en 1741, à Henri, marquis d'Illiers d'Entragues; en 1744, à Louis Auguste Cyr, marquis de Rieux, lieutenant-général des armées du roi, et à Claude Louise d'Illiers d'Entragues; en 1764, à Michel Denis de la Rüe du Can, baron de Champchevrier, seigneur de Cléré, La Chétardière, Houdaigne, Courboin, etc...; en 1784, à Agathe Angélique de la Rüe du Can, femme de Jean-Marie Berthelot de Villeneuve; en 1789, à Anne Jean-Baptiste de la Rüe du Can de Champchevrier.
Une chapelle, fondée en 1700, dépendait de ce fief. Elle était en ruines en 1843.
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