Historique du nom: Boisbonnard (1534, 1553, Archives de Thilouze), Bois
Bonnard (1559, Archives 37, H, Fief de
l’Aumônerie de Saint-Julien), Boysbonnard (1598, Archives de Thilouze), Bois Bonnard (Archives nationales, Y173), Boisbonnart (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Montbazon), Boisbonnard (1645, 1652, Archives de Thilouze) Le château de Boisbonnard (1731, acte Michau/Tours), Le
château de Boisbonard (1758, Archives 37, C870), Le Château de Boisbonard (1773, Archives 37, 2C, Tours), Boisbonnard (1773, Archives de Thilouze), Boisbonnard (XVIIIe siècle, Archives 37, E198), Bois
Bonard (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Boisbonnard (1791, acte Grandouin/Paris), Boisbonnard (1820, Carte de l'état-major), Château
de Boisbonnard (1823, 1932, Cadastre), Château de Boisbonnard
(2014, Carte IGN).
Ce fief relevait du château
de Sainte-Maure. En 1639, il avait un revenu annuel de 80 livres. En 1285-1313, il était la possession de Pierre Bonnard
à qui succéda Jehan de Chambre. Les seigneurs de Boisbonnard sont
ensuite inconnus jusqu'au milieu du XVIe siècle. En 1559, il appartenait
à Claude de Corbin, écuyer. Mais en 1601, il était passé à Louis de Tours, conseiller et secrétaire du roi, marié à Geneviève Chalopin. Lors de l'enquête sur la recherche de la noblesse, Nicolas de Tours, sieur de Boisbonnard et y demeurant, comparut le 3 décembre 1667 et maintint sa qualité d'écuyer, justifiant de sa noblesse comme fils de Louis de Tours, conseiller secrétaire du roi mort dans sa charge.
La seigneurie de Boisbonnard fut vendue au bailliage de Tours et adjugée, le 13 septembre 1670, à Henry Paris, conseiller du roi, trésorier général de France à Tours, marié, le 15 septembre 1682, à Ursule Collin, fille de Michel Collin, échevin de Tours. L'une des sœurs de la mariée, Henriette-Andrée, s'était unie, le 27 juin 1675, à Charles Milon, dont le cousin Henri Milon, par contrat du 29 décembre 1685, épousa Jeanne-Françoise-Angélique Collin.
Or, Henri Paris dut mourir vers 1707 et sa veuve Ursule Collin laissa comme héritière, en 1731, Henriette-Andrée, qui ajouta Boisbonnard à sa terre du Vau. Le 18 novembre 1741, sa succession fut partagée entre ses trois neveux, fils d'Henri Milon: Alexandre, évêque, comte de Valence; Henri, chevalier, seigneur de La Borde et Julien-Louis, ancien capitaine au régiment du roi Infanterie. En tant qu'aîné noble, l'évêque de Valence recueillit les seigneuries de Boisbonnard et du Vau. Lorsque le 19 mai 1758 fut signé le contrat de mariage de son neveu André-Louis Milon de Mesme, chevalier, fils d'Henri et de Jeanne de Cop, avec Anne-Françoise-Élisabeth de Créqui, dame de La Roche de Gençay (Vienne), il lui donna Boisbonnard en dot.
André-Henri Milon décéda à 52 ans en son château et fut inhumé le 6 septembre 1771. Sa veuve, Anne de Créqui, comparut par fondé de pouvoir à l'assemblée électorale de la noblesse de Touraine, en 1789, comme ayant la garde noble de ses enfants mineurs. Ceux-ci, Fortunat-Jean-Marie, né à Villeperdue le 12 mars 1766, et sa sœur se partagèrent ses biens le 8 février 1790. Il eut pour sa part Boisbonnard qu'il vendit, le 30 janvier 1791, à Catherine-Claire Creuzé, veuve d'Anne-Charles de Saint-Wast. Elle décéda à Paris le 9 juin 1793. C'est son neveu, Augustin Creuzet de Lessert, qui fut plus tard préfet de l'Hérault, qui devint propriétaire de Boisbonnard. Se fille, Claire-Hortense Creuzet de Lessert, épouse d'André d'Espous, en hérita en 1840.
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