Vouvray - La Brianderie

Historique du nom: La Brianderie (1774, Archives 37, B, Justice de la Cour du Bouchet), La Brianderie (1819, Cadastre E1+F1), La Brianderie (1854, acte Faucheux/Vouvray), La Brianderie (1966, Cadastre BP), La Brianderie (2014, Carte IGN).
Au XVIIIe siècle, ce domaine relevait, en roture, des fiefs du Bouchet et de la prévôté d'Oé. En 1765, il appartenait à Jean-Jacques de Saint-Jean, écuyer, décédé le 20 janvier de cette même année. Ses héritiers, parmi lesquels Charles Louis du Rozel, chevalier, seigneur de Roncé-Neuf, vendirent, le 22 août 1774, La Brianderie à Thomas Bouchet, entrepreneur des ouvrage du roi à Tours.
La Brianderie entra dans la succession d’Élisabeth Chenais, ordonnée par jugement du tribunal de la Seine du 22 janvier 1831. Ceci à la requête de son mari, le baron Thiébault, et de ses trois enfants. Née dans la paroisse Saint-Pierre-du-Baynet, à Saint-Domingue, le 29 janvier 1781, elle était la fille de François Chenais qui avait amassé dans cette île une des plus grosses fortunes coloniales, estimée à 1.200.000 livres, ce qui lui permit d'acheter à la famille de Castellane, le château de Villandry pour 850.000 livres. Divorcée de Martin Louis Delaveau le 4 janvier 1802, elle se remaria à Tours, le 21 juillet 1804, avec Paul Charles François Thiébault, général de brigade. Lui-même était séparé de Betti Mackercher, une Anglaise dont il avait eu trois enfants. Né à Berlin, le 14 décembre 1769, où son père était professeur à l'école militaire, il eut au moins trois filles de cette nouvelle union, dont l'une était encore mineure au règlement de la succession de sa mère. Le général Thiébault fut fait baron d'Empire le 30 avril 1811.
Le 25 septembre 1831, La Brianderie fut vendue à la demande de Naïs Thiébault, épouse du comte Laure de la Lauzade, à Richelieu, de Charlotte-Claire, fille majeure, et du baron Thiébault comme tuteur de sa fille Charlotte Appolyne. L'acquéreur, Joseph Ernous, de Château-du-Loir, n'en garda la possession qu'un an et revendit, le 2 octobre 1832, à Joseph Brunet, grainetier, et François Gourron qui durent abandonner leurs biens à des créanciers, lesquels les mirent en adjudication. Le 16 décembre 1849, La Brianderie était acquise par Urbain Vincent Carré. Avec ses quatre enfants, celui-ci vendit la closerie, le 10 mars 1895, à Alexandre François Veau dont les descendants la possédaient encore en 1962 où, le 10 janvier, elle fut achetée par la société Paul Lateyron, dont le siège était à Montagne (Gironde), qui six mois plus tard, le 12 juin, revendait à Mme Foulon.
Une autre mutation, intervenue le 9 avril 1954, a donné La Brianderie à M. et Mme Lemonne, demeurant à Beauséjour.

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