Historique du nom: La Touche
Voisin (1544, Dom Housseau), La Tousche Voisin (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle
de Chinon), La Touche Voisin (1682, Archives 37, C, Aveu), La Touche Voisin (1765, Archives 37, C9), La
Touche Voisin (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Touche (1820, Carte de l'état-major), La Touche Voisin (1832, Cadastre), La Touche
Voisin (1873, acte Pélisson/L’Île-Bouchard), La Touche Voisin (1960, Cadastre), La Touche Voisin (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait de Trogues.
En 1639, il avait un revenu annuel de 60 livres. Vers 1544, il appartenait à Joachim Parent. Dans la première moitié du XVIIIe siècle, La Touche-Voisin était la propriété de René-Paul Doucet, président du grenier à sel de Chinon, dont la fille Marie-Anne, dame de Chezelles, épousa vers 1720 Louis Bouin de
Noiré. Celui-ci était l'un des fils de Louis Bouin, seigneur de Noiré, maire perpétuel de Châtellerault, et de Marie Rasseteau. Il devint, par son mariage, l'auteur d'une branche de sa famille dite de Chezelles-Nancré. Il était conseiller et secrétaire du roi, lieutenant général au bailliage de Chinon, seigneur de Nancré. Louis Bouin eut trois fils: Jean-Louis-François, dont la fille Madeleine se maria à Jean-Gabriel-Arman de Ruzé, marquis d'Effiat; l'abbé Fortuné Bouin de Noiré, seigneur de La Roche-Clermault, Sassay...; Marie-François, capitaine au régiment d'Orléans, général sous la République; et une fille Marie-Anne-Félicité. Cette dernière se maria à René-Henri
de Caulx, écuyer, seigneur de Chacé (en Anjou), capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis. Ils durent avoir La Touche-Voisin en partage puisqu'en 1791, Henri-René de Caulx, qui comparut à l'assemblée électorale de la noblesse de sa province, était cité comme propriétaire de cette terre. Sa femme mourut le 16 août 1797, et dans les biens de la succession, réglée le 11 février 1798 et se montant à 38.113 francs, figurait La Touche-Voisin.
De nouveau maire le 2 janvier 1808, René-Henri de Caulx de Chacé rédigea son testament le 20 mai suivant. Aux termes de celui-ci, il légua au marquis d'Effiat, son petit-neveu, à charge d'en partager la jouissance avec son grand oncle, Fortuné Bouin, La Touche-Voisin, estimée 15.000 livres, un pré et une rente, le tout d'une valeur de 21.750 livres. Il décéda le 5 juin 1808 à
Chacé, à 71 ans.
L'héritier, Benoît-Jean-Gabriel-Armand Ruzé, marquis d'Effiat, était né à Tours, le 6 septembre 1780. Chevalier de la
Légion d'Honneur, ancien pair de France, ancien membre de la Chambre des
Députés, il avait épousé, le 28 février 1808, Charlotte-Barbe-Alexandrine de Mondion dont il n'eut pas d'enfants. A 77 ans, il rédigea son testament le 14 février 1857. Le 10 avril 1866, il rédigea son quatrième testament en faveur des six enfants de sa cousine, Mme Vallois, née Pocquet de Livonnière. Il leur léguait: la ferme de La Touche-Voisin, celle de Migny à Parçay-sur-Vienne et du château du Chillou à Jaulnay et différents autres biens. Il décéda le 7 septembre 1870, à 90 ans, en son château de Chezelles, et le 22 novembre suivant, à 81 ans, son épouse mourut à son tour.
Le 7 janvier 1873, Rosalie Vallois, alors veuve de M. Dupuy, Armande Vallois, religieuse à Sainte-Croix, MM. Henri Vallois à Franc-Palais, Gustave et Théodore Vallois et le comte Geoffroy-Marie le Minthier de la Motte-Basse, mari de Clémentine Vallois, vendirent le domaine à Jean Marlet
et Marie-Adélaïde Rolland.
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