Sonzay - La Nouvetière

Historique du nom: La Louvandière (1692, Archives de Sonzay), La Nouvetière (1763, Archives 37, H878), La Nouvetiere (1765, Carte de Cassini), La Nouvetière (1827, acte Billonneau/Sonzay), La Nouvetière (1820, Carte de l'état-major), La Nouvetière (1828, 1850, Cadastre C1), La Nouvetière (2013, Carte IGN).
Ce domaine relevait de la commanderie du Gast. Le 19 novembre 1740, Jacques Defaye, bourgeois de Tours, donna à bail La Nouvetière à Michel Petit. Mais, le 30 août 1746, le même Jacques Defaye vendit La Nouvetière, avec faculté à réméré, à Antoine Zacharie Poullin, chevalier, seigneur de La Ripaudière. Ce serait sa veuve, Martine Baudouin, qui, pour 5.200 livres, aurait cédé La Nouvetière et la métairie de La Touche-Enault à Pierre Chalopin le 2 juin 1757. De 1759 à 1761, Me Chalopin, greffier en chef de la justice de La Motte, vivait en sa maison de La Nouvetière.
Peu de temps après, La Nouvetière passa aux Jousset-Delépine, famille dont plusieurs membres furent notaires et dont les descendants en gardèrent la propriété jusqu'au milieu du XXe siècle. En 1765, le domaine appartenait à Pierre Jousset-Delépine. Louis Jousset-Delépine, qui fut notaire à Sonzay, y mourut le 26 février 1823. Son épouse, Marie Madeleine Françoise Louise Leguy de la Villette, lui avait donné un fils Louis Pierre François, lieutenant de gendarmerie à Saumur, et une fille Henriette Généreuse. Ce fut cette dernière qui, lors du partage du 4 décembre 1823, recueillit la ferme de Bois-Marron et celle de La Nouvetière. Elle avait épousé, le 19 août 1810, Antoine Joseph Daumier dont elle fut veuve le 5 février 1827 avec deux filles mineures, Henriette Marie et Joséphine Louise. Les biens de la première, devenue Mme Chalot, et notamment Le Nouvetière, échurent à son neveu Gustave Bonjour et sa sœur Héloïse, femme de François Cock. La fille de ces derniers, Louise Clothilde, se maria avec Jules Paul Albert Maguin, médecin, qui acquit la nue propriété le 29 décembre 1911. Ancien maire de Château-la-Vallière, chevalier de la Légion d'honneur, il disparut le 1er novembre 1936 et ce furent ces deux fils, avec leur mère, qui cédèrent La Nouvetière, le 27 septembre 1950, à la famille qui la possédait toujours en 1987.

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