Historique du nom: La
Crosillière (1485, Archives nationales, P16), La Crousillière (1486, Archives nationales, P12), La Crouzillière (1503, 1504, 1543, 1575, Archives nationales, P13), La Crouzillière (XVIe siècle, Archives 37, 1J1051), La Crouzillière (1608, Archives nationales, Y147), La
Crouzillière (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Montbazon), La Crouzillière (XVIIe, XVIIIe siècles, Archives 37, C561, C583,C638, C650), La
Crouzillère (1695, 1724, Archives 37, C603), La Crouzillière (1740, Archives 37, C603), La Crousillière (XVIIIe siècle, Archives 37, E165), La Crousillière
(1750, acte Gervaize/Tours), La Crouzalière (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La
Crouzillière (1801, acte Juge aîné/Tours), La Crouzillière (1820, Carte de l'état-major), La Crousillere (1823, 1966, Cadastre), La Crousillère (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait du
Plessis-lès-Tours au XVe siècle et, plus tard, du château de Tours.
Le logis seigneurial a été démoli en 1838.
Les seigneurs de La Crousillère furent:
- Jacques de Beaujeu, chevalier, seigneur d’Amplepuis, conseiller et chambellan du roi et bailli de Sens, à cause de Jacqueline Jouvenel des Ursins, sa femme. Il rendit hommage au bailli de Maçon, par autorisation, le 28 juin 1485.
- Jean Jalon qui rendit hommage pour cette terre le 25 juin 1486 et le 3 février 1503.
- Jean Galochau le jeune, maire de Tours en 1512-1513, qui rendit hommage pour ce fief le 30 juillet 1504.
- Jacques de Beaune, baron de Semblançay, maire de Tours, bailli et gouverneur de Touraine, mort le 12 août 1527.
- Antoine Burgensis, 1539.
- Louis Burgensis, conseiller et 1er médecin du roi, seigneur de la Crousillère, qui rendit hommage au garde des Sceaux pour cette terre, le 10 mars 1543.
- André de Hacqueville, 1559. Il comparut à la rédaction de la coutume de Touraine.
- Jacques de Larçay, seigneur de la Crousillère, fils et héritier de Madeleine de Voisine. Il rendit hommage pour cette terre, le 20 août 1575.
- François de la Touche, écuyer, chevalier de l'ordre du roi, seigneur de la Crousillère, de Marigny et de la Boissière, décédé en 1589. Sa femme se nommait Claude Piares. Elle rendit hommage pour le fief de la Crousillère en 1590.
- Jacques Poitras, seigneur de La Crousillère et des Perriers, 1603.
- Jacques Gautier, écuyer, seigneur de la Crousillère et des Fontaines, trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Touraine, maire de Tours, mort en 1623.
- Jacques Gautier, fils du précédent, seigneur des mêmes lieux, trésorier de France à Tours, décédé en 1627.
- César Cotereau, président au bailliage et siège présidial de Tours, maire de cette ville (1627-1628).
- Charles Peguineau, seigneur de la Crousillère et de Charentais, 1654-1659. Il était lieutenant particulier au siège présidial de Tours.
- Gabriel de Launay de Razilly, lieutenant-général au gouvernement de Touraine, 1660.
- Perrine Gautier, veuve de Claude de Razilly, chef d'escadre, dame de la Crousillère, 1662. Elle rendit aveu pour son fief en 1662.
- Gabriel de Razilly, chevalier de Malte, seigneur de la Cousillère, lieutenant pour le roi en Touraine, sous-gouverneur des enfants de France, vendit ce fief à Jean André par acte du 5 février 1720. Auparavant, il avait rendu hommage au roi pour cette terre, le 28 février 1695.
- Jean André, écuyer, secrétaire du roi, vendit la Crousillère à Laurent d'Allard, le 21 juillet 1721.
- Laurent d'Allard, écuyer, commissaire et lieutenant provincial de l'artillerie, chevalier de Saint-Louis, épousa Marie-Charlotte de Rostaing, dont il eut un fils, qui suit. Il avait rendu hommage pour ce fief le 24 novembre 1724.
- Marc-Antoine-Laurent d'Allard, écuyer, seigneur de la Cousillère et du Puy-d’Épan, était capitaine au régiment de Limousin en 1733. Le 17 janvier 1739, il vendit la Crousillère au suivant.
- Martin Lambron, écuyer, contrôleur-général des turcies et levées, mourut en 1766. Il rendit aveu au roi pour cette terre le 27 avril 1750. Sa veuve, Marie-Madeleine Febvrier, posséda la terre de la Crousillère jusqu'en 1801. En 1750, un acte signale que ce fief avait droit de moyenne et basse justice.
Dans le logis seigneurial se trouvait
une chapelle qui est mentionnée dans le Registre de visite des chapelles
du diocèse de Tours, en 1787.
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