Ce hameau a porté les noms de: Ussiau
(1124), Ussiau (1244, Charte de l’abbaye de Beaumont-lès-Tours), Uxeau
(1314, Cartulaire de l’archevêché de Tours), Uysseau (1501 Cartulaire de
l'archevêché de Tours), Huisseau (1505, Cartulaire de l’archevêché de
Tours), Usseau (1740, acte notarié), Husseau (1756, Archives 37), Husseau (1749, acte notarié), Usseau (1771, acte
notarié), Huisseau ou Husseau (XVIIIe siècle, Archives 37),
Ussault (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Husseau (1813, Cadastre),
Husseau (1861, acte notarié), Husseau (1963, Cadastre).
Ce fief relevait de la baronnie
de Vernou. En 1244, il appartenait à Hugues Bocel qui, dans le cours de
cette année, donna une rente à l'abbaye de Beaumont-lès-Tours. Dans les
premières années du XIVe siècle, Jeanne de Lavardin, fille d'Aymery de
Lavardin, en était propriétaire.
En 1360, ce fief appartenait à Jean Le
Claveurier; en 1365, à Gervaise de Cormeri; en 1367, à Jean de Lumeré,
clerc, demeurant à Tours.
En 1505, il était passé aux mains de
Pierre Briand, qui eut pour successeur Louis Briand, avocat au siège
présidial de Tours (1534). Jeanne Hennequin, femme de Gibert Filhet de
la Curée, l'acheta, par décret, sur les héritiers de Saladin d'Anglure
(1629). En 1656, il était possédé par François Le Franc, qui mourut à
Montlouis en 1664. Il fit partie du marquisat de la Bourdaisière, érigé
en 1717, en faveur de Philippe de Courcillon, marquis de Dangeau.
Par acte du 7 mai 1740, Jacques Morel de
la Motte et Marguerite Le Franc de Beaulieu, veuve de Michel Champion
de la Touche, héritiers de ce dernier, seigneur de Huisseau, vendirent
ce domaine à Marie-Sophie de Courcillon, femme, non commune en biens,
d'Hercule-Mériadec, prince de Rohan.
Huisseau passa ensuite, par héritage, à
Charles-Philippe d'Albert, duc de Luynes. Marie-Charles-Louis d'Albert,
duc de Luynes et de Chevreuse, fils de ce dernier, vendit ce même fief,
par acte du 16 novembre 1768, à Étienne-François de Choiseul, duc de
Choiseul-Amboise.
Une chapelle, qui est mentionnée dans un titre de 1740, dépendait du logis seigneurial.
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