Neuillé-Pont-Pierre - La Borde

Historique du nom: La Borde (1737, acte Tousche/Vallières), La Borde (1765, Carte de Cassini), La Borde (1791, Q302, Biens nationaux), La Borde (1820, Carte de l'état-major), La Borde (1827, Cadastre F3), La Borde (1953, Cadastre H), La Borde (2014, Carte IGN).
En 1661, ce domaine appartenait à Jacques Allard. Au début du XVIIIe siècle, il était la propriété de Louis Chevalier qui, le 12 mars 1716, épousa à Neuillé-Pont-Pierre Catherine Gendron dont il eut cinq enfants dont un seul fils, Nicolas Louis, chevalier, seigneur de La Duranderie, Chatebrie, Marais et autres lieux, gouverneur en 1770 des ville et château de Montmorillon. L'aînée des filles, Catherine, épousa à Neuillé, le 7 avril 1750, Louis François le Royer de la Sauvagère, ingénieur en chef du corps militaire du génie. Élisabeth devint la femme de Jean-Baptiste Philippe de Beauchesne, capitaine de carabiniers, par contrat du 14 juillet 1763. Sa sœur Rosalie s'était marié, le 8 mars 1757, à Louis Charles Hector le Breton du Plessis, chevalier, commandant de bataillon du régiment de Piémont. Seule Marie Victoire était célibataire quand fut réglée, le 23 août 1770, la succession de ses parents.
Aux termes de l'acte: la terre de Coutant près de Saint-Maixent, celle de Maugenest à Neuvy-le-Roi, de La Borde avec la métairie de La Basse-Cour, le moulin de Culoie et le bordage de La Servoirie à Neuillé, le tout d'une valeur de 30.030 livres, composèrent le lot attribué à Rosalie Chevalier. De son mariage avec Louis Charles Hector le Breton du Plessis, chevalier de Saint-Louis, était né un fils, Charles Hector Victor.
Charles Hector Victor le Breton du Plessis épousa en 1805 Christiane Henriette de Vigny. Elle était l'une de sept filles de Claude Louis Victor de Vigny, capitaine exempt des Cent Suisses de la garde du roi, qui s'était marié, le 9 décembre 1766, avec Adélaïde Angélique Charlotte de Montlivault. Celle-ci fut la marraine d'Alfred de Vigny lors de son baptême clandestin, le 1er juillet 1797. Christiane Henriette était donc la cousine germaine du poète. Elle eut au moins deux enfants: le vicomte Hector, mari d'Alexandrine Bléré, laquelle sut faire revenir l'auteur des Destinées en Touraine, dans son château de Dolbeau à Semblançay, et Hectorine. Cette dernière, née le 11 juin 1810, était dite habitant, avec sa tante, à La Borde quand fut signé son contrat de mariage, le 7 avril 1834, avec Joseph Octave Chicoyneau de Lavalette de quatorze ans son aîné.
Né le 10 mars 1796 à La Péraudière à Saint-Cyr-sur-Loire, Joseph Octave Chicoyneau de Lavalette fut maire de Neuillé-Pont-Pierre à partir de 1846 et pratiquement jusqu'à sa mort en 1886, avec seulement deux courtes interruptions d'avril à juillet 1848 et de 1870 à 1871. Chevalier de la Légion d'honneur, Joseph Octave Chicoyneau de Lavalette décéda le 19 novembre 1886 à La Borde qui appartenait toujours, en 1984, à ses arrière-petits-enfants.
En 1790, la cure de Neuillé-Pont-Pierre possédait une métairie située en ce lieu.

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