Historique du nom: La Platerie (1587, Archives de Benais), La Platerye (1589, 1593, Archives de Restigné), La Platterye (1593, Archives de Restigné), La Platerye (1618, Archives de Restigné), La Platerie (1639, Rôles des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), La Platerie (1667, Archives 37, G486), La Platerie (1775, Archives 37, E242), La Plattrie (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Platterie (1820, Carte de l'état-major), La Platterie (1830, Cadastre C2), La Platterie (1936, Cadastre C3), Manoir de la Platerie (2016, Carte IGN).
Ce fief relevait de la baronnie de Saint-Michel-sur-Loire. En 1639, il avait un revenu annuel de 10 livres. La collégiale Saint-Martin était propriétaire de la métairie de la Platerie. En 1589, le fief appartenait à Florent de Lesme, seigneur de la Platerye, marié à Françoise Housseault; en 1602, à René de Lesme, écuyer, marié à Aymée Darmoyen. Cette dernière, devenue veuve, se remaria avec Mathieu de Guiot le 25 août 1617. En 1637-1639-1643, Pierre de Lesme posséda la viguerie appelée plus tard la mairie de Restigné. Il s'était uni en 1623 avec Aimée, fille de Jules de Quétier, écuyer, seigneur de Lerbillère à Saint-Cyr-du-Gault. Il vivait encore le 20 février 1651 et avait eu plusieurs enfants dont Jules, baptisé le 30 novembre 1625.
En 1669, La Platerie appartenait à Guillaume Guesdier, prêtre, chanoine et sous-doyen de Saint-Martin de Tours. Le 5 mars 1669, il maria, dans la chapelle Saint-Laurent de La Platerie, François de Montplacé, écuyer, avec Marie, fille de René Guéniveau, conseiller du roi, élu en l'élection d'Angers, et de Françoise Guesdier, sœur de Guillaume.
Le 20 août 1750, Augustin Clément fut baptisé. Il était le fils d'André Berthelot, seigneur de La Platerie, et d'Angélique Sourdeau de Beauregard qui mourut en 1780. Ce sont eux qui firent de nouveau bénir la chapelle le 6 janvier 1753. Leur fils, André François Berthelot de Villeneuve, était dit mousquetaire noir dans la maison du roi en 1749, puis ancien officier au régiment d'Auvergne en 1776. Il épousa en premières noces Marie Pétronille de Gargan dont il eut au moins un fils, Théodore François, né en 1776. André Berthelot comparut en personne à l'assemblée électorale de la noblesse de Touraine en 1789 en tant que seigneur de Vauricher, mais fut aussi représenté à l'assemblée de l'Anjou à la même époque. Théodore François fut maire de Restigné en 1801, 1807 et 1812. Philippe Berthelot démembra la propriété en 1858 et le château fut vendu à une famille dont les descendants le léguèrent aux Orphelins d'Auteuil qui l'utilisèrent de 1935 à 1956.
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