Rouziers-de-Touraine - La Violière

Historique du nom: La Viollière (1515, 1600, Archives 37, E16), La Violière (1658, acte Richet/Tours, Aveu de Jehan du Bois), La Viollière (1769, acte Radault/Tours), La Viollière (1782, acte Hubert/Tours), La Violiere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Violière (1820, Carte de l'état-major), La Violière (1827, 1933, Cadastre), La Violière (2014, Carte IGN).
En 1515, ce domaine appartenait à Antoine Guenis, marchand à Paris; en 1600, à François le Devin. Le 18 août 1716, en l'audience des criées du bailliage et siège présidial de Tours, La Violière fut adjugée à Magdeleine Mercier. Après son décès, sa sœur Catherine, épouse de François Goutard, ancien juge consul et échevin de la ville, hérita du domaine. Elle le laissa à sa mort, le 15 décembre 1754, à son frère François Mercier, ancien juge consul et premier échevin de Tours, à sa sœur Marthe, femme de Pierre Champoiseau, marchand, et à sa nièce Magdeleine-Charles, épouse d'Antoine Girollet, écuyer, seigneur de Cangé, conseiller du roi, président trésorier de France au bureau des finances de Tours. Le 1er mars 1755, ils vendirent leur héritage pour 5.500 livres à Jean Gayau, prêtre, recteur curé de Saint-Symphorien. Le 22 janvier 1782, ce dernier céda La Violière, pour 26.400 livres, à René-Augustin Leclerc, receveur du grenier à sel de Neuvy. Après avoir donné le domaine en dot à sa fille, le 10 mai 1789, sous certaines conditions, il en reprit possession le 1er octobre 1792. Puis il revendit La Violière pour 30.000 livres payées en assignats, le 18 avril 1793, à Pierre Pelgé, négociant, et son épouse Madeleine-Claude Provanchère de Tourville. Après le décès de cette dernière, ses enfants cédèrent la Violière, le 21 juin 1817, à Jean-Baptiste Bailloud, major d'artillerie. Celui-ci, qui n'avait aucun ascendant, ni descendant, rédigea son testament le 24 septembre 1839. Il instituait pour légataire universel son neveu, Edmond Bailloud, officier de marine, à charge pour lui d'assumer un certain nombre de legs. Jean-Baptiste Bailloud, qui était alors lieutenant-colonel d'artillerie et officier de la Légion d'honneur, mourut le 14 octobre 1839.
Du logis seigneurial dépendait une chapelle qui est mentionnée dans le Registre de visite du diocèse de Tours, en 1787.

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