Historique du nom: Bellus jocus (1214, 1248, Chartes
de l’abbaye de La Clarté-Dieu), Bellus Jocus (1282, Archives 37, H148, Chartes de l’abbaye de Beaulieu), Beaujeu (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Beaujeu (1791, Archives 37, Biens nationaux), Baujeu (1820, Carte de l'état-major), Beaujeu (1834, Cadastre), Beaujeu (1938, Cadastre), Beaujeu (2014, Carte IGN).
Au début du XIIIe siècle, ce domaine appartenait aux religieux de l'Hôpital Saint-Jean de Jérusalem. En 1214, un chevalier, nommé Ébon de la Chaîne, manifesta la prétention de percevoir les dîmes sur les vignes et les terres de Beaujeu. De là de vives contestations et un procès qui se terminèrent par une transaction faite en présence de l'official de Tours. Ébon de la Chaîne renonça aux droits qu'il prétendait avoir et donna aux religieux une rente de dix sols de cens qu'ils lui devaient sur une de leurs maisons. De leur côté, ceux-ci s'engagèrent à célébrer tous les ans l'anniversaire de son père dans leur hôpital d'Amboise et payèrent la somme de 10 livres. En 1248, André Poulins, grand-maître des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, vendit à l'abbaye de La Clarté-Dieu la maison de Beaujeu qui relevait alors du fief du monastère. Cette vente fut approuvée, en mars 1282, par Guillaume Larchevêque, seigneur de Parthenay, et par Jeanne, sa femme.
L'abbaye de La Clarté-Dieu conserva cette propriété jusqu'à la Révolution. Le 11 juin 1791, les bâtiments et les terrains qui en dépendaient furent vendus, comme bien national, pour 11.500 livres.
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